Qu’est-ce qu’un expert ?

Alors que je travaille à l’écriture de mon prochain livre, je parcours un document  d’un collègue qui parle des points de vue sur la définition du terme EXPERT.

Je m’accorde donc une pause et prends le temps d’y réfléchir avec vous.
De plus en plus de personnes s’attribuent ce terme dans leur CV, sur linkedin comme ailleurs.

« JE SUIS EXPERTE EN PATISSERIE »

C’est bien, mais si tout le monde est expert, on ne s’en sort pas.

Et vous, êtes-vous expert ? Si oui en quoi ? Et qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Avez-vous déjà réfléchi à ceci ?

J’avoue que je ne suis pas en accord avec des jeunes âgés d’une vingtaine d’années qui affichent le terme d’EXPERT. Car pour moi, devenir un expert (le choix du verbe est précis) se fait sur une longue période d’années d’expériences variées. Mais il n’y a pas que les jeunes qui se déclarent EXPERTS, les autres aussi ? Alors ?

Prenons l’exemple d’une expert en pâtisserie .

Qui est-elle par rapport à une pâtissière qui ne le sera pas ? Au début elles ont pourtant suivi la même formation (avec plus ou moins des nuances académiques) ?

L’experte aura en plus de l’autre professionnelle :

– de longues années de pratique (30 ans au moins)
– des apports extérieurs divers comme des cours à l’étranger (en pâtisserie orientale par exemple)
– elle aura travaillé dans des contextes différents (pâtisserie en restauration, en grand distribution, etc..)
– elle aura expérimenté des sentiers parallèles comme photographier la pâtisserie, travailler le chocolat en pâtisserie…qui l’auront fait progresser plus que la pâtissière qui fait les mêmes recettes depuis 20 ans.

Bref, la pâtissière aura agit dans son domaine, de telle sorte qu’elle pourra en parler (et peut-être le transmettre) avec facilité quelque soit l’angle abordé. Peu de questions, même les plus pointues, la laisseront sans réponse car la pâtisserie n’aura (quasiment) plus de secrets pour elle comme on dit.

Alors n’hésitez pas et achetez vos pâtisseries chez un ou une experte !

PS : je ne suis pas experte en pâtisserie (hélas !)

Parlons seulement de ce dont nous sommes certains

Je  vous reparle aujourd’hui d’une première règle assez simple dans la gestion du mental au quotidien. Je la présente aux personnes que j’accompagne et en général elles sont d’accord.

Ne parler que de ce dont on est sûrs, c’est-à-dire, ce que l’on a vu, de ce que l’on a vécu, de ce qui nous entoure.

Cela signifie que je peux parler de mes collègues, de mon lieu de travail, des personnes croisées au quotidien.
Je peux décrire mon lieu de vie. Je peux parler de mon passé et des mes pensées.
Je peux partager ma bucket list, je peux parler de mes projets et de mes rêves.

Tout le reste, ne sont que suppositions qui viennent de différentes sources, et souvent elles ne sont pas neutres.

Et c’est bien cela qui gène.
Si vous écoutez la radio,  si vous rencontrez nos voisins, si vous lisez des articles (dont celui-ci !) et des livres, si vous recevez des messages,  à chaque fois posez-vous la question sur ce que vous pouvez vérifier de la véracité des informations transmises.

Nous sommes submergés par des informations sur lesquelles il n’y a pas de certitudes. Nous n’avons pas souvent de possibilité de vérifier, ni le temps de le faire. Cela signifie qu’il faut garder l’esprit tranquille et ne pas se laisser endormir par les émetteurs d’informations.

Combien de fois, avez-vous lu ou entendu des informations fausses ou inexactes ? Souvent. Cela signifie par conséquent qu’il ne faut pas foncer tête baissée sur des infos qui peuvent vous faire perdre pied.

Sans aller jusqu’à remettre en cause la victoire de Nadal, un virus qui circule ou une guerre en cours, prenez le temps de croiser les informations. Cela pourra diminuer l’impact négatif instantané sur votre mental.

« Je me renseigne afin d’en savoir plus sur cette hausse de prix. »
« Je vérifie auprès de mon fournisseur. »
« J’en parle avec un professionnel de terrain. »
« J’attends d’avoir plus de données. »

Essayez. Vous verrez que l’impact est positif pour vous et votre entourage.

 

 

 

 

Ma vérité sur la pénurie de cartes d’identités et passeports français

Parmi les conséquences actuelles concernant les mois d’attentes pour  le renouvellement de sa carte d’identité nationale française ou de son passeport,  nous avons en tête de liste : l’impossibilité de voyager.

Et oui, vous ne pouvez plus quitter votre pays.
Tiens, mais c’est  étonnant qu’il y ait des soucis aux aéroports alors ? S’il y a moins de voyageurs ? Imaginez alors ce que cela aurait pu être avec plus de voyageurs ?

Et l’an passé, nous n’avons pas pu voyager non plus !
Coïncidence ?

L’an passé, Djoko n’a pu jouer en Australie, cette année c’est Medvedev à Wimbledon. Quid de l’an prochain ?

Allez écrivons le scénario d’un film de science fiction :

Episode 1 : un virus attaque la Planète entière et fige la population mondiale
Episode 2 : sans passeport ou carte d’identité, on fige aussi la population (à l’échelle nationale)
Episode 3 : je vous laisse l’imaginer. Que trouver pour que les gens voyagent moins ? J’ai plein d’idées et vous ?

Allez, bonnes vacances à vous tout de même, car rappelez-vous  : c’est  à l’intérieur et non pas à l’extérieur de nous-même qu’on trouve le bonheur -) Et ça personne ne pourra vous en empêcher.

 

 

Qui ou qu’est-ce qui vous maintient debout mentalement ?

Il est important  de se bien connaître – pour son bien-être (et donc celui des autres)-.

Chaque jour des informations nous atteignent et chaque jour nous croisons des gens, souvent inconnus (et qui le resteront). Notre être est donc bousculé et doit s’adapter en permanence.

Occasionnellement, nous nous retrouvons dans des zones plus confortables, avec des rencontres de personnes connues et des lieux déjà connus.

Avons-nous besoin de toutes ces agitations ? Avec leur bruits, leurs déplacements, leurs nuisances ?  Beaucoup de notre énergie vitale interne est à chaque instant consommée. Est-ce utile ? Quels impacts ces agitations ont-elles sur mon attention, mon humeur, mon travail, ma performance ?

Et si on s’économisait ? Pour se concentrer sur ce qui nous fait du bien, nous recentre et nous amène au meilleur de nous-même.

 

 

Observer pour se transformer

L’observation est un geste animal et humain.  Il peut être automatique ou appris. On dit de certaines personnes qu’elles sont très observatrices.

Voir c’est bien, utiliser ce que l’on voit c’est mieux.

Qu’observez-vous dans votre vie ? Les plantes ? Les gens ? Les réalisations humaines ?

Qu’est-ce qui vous transforme le plus ? Qu’avez-vous observé qui vous a vraiment changé ?

Quelles différences entre observation et attention ?

Ces questions nous permettent de nous comprendre et donc de nous transformer dans la direction que nous décidons.

Récemment, j’ai eu la chance de voir l’annonce d’un stage de botanique dans mon village. Organisé par une association locale et menée par un botaniste passionné, de métier. Demain sera la dernière séance d’une série de 7 journées, et  je suis presque triste de cela.
Quelles joies avons-nous vécues ensemble sur les chemins ou dans la fabrication de produits à base de plantes !
Je ne dirai plus « mauvaises plantes » désormais et j’aurai toujours ma loupe avec moi !

La nature est si belle, si forte et si pleine d’enseignements.

Picride

Et vous qu’est-ce qui vous relaxe ou déstresse ?

Hier, j’ai pu rencontré un jeune homme plein de talents qui recycle des bonbonnes de gaz en instrument de musique à jouer. C’est beau et c’est doux.

La musique a un pouvoir sur l’Homme au-delà de notre imagination. Elle peut nous apaiser ou nous exciter. Elle peut nous bouger même !

Alors continuez à vous connaître et progresser grâce à votre mental bien orienté  et faites votre playlist  personnelle de musiques et  jouez d’instruments de musique qui vous apportent réconfort, calme et bien-être.

https://www.okhonoko.com/cosmic-drums

 

Ne pas confondre confiance en soi et estime de soi

Faites-vous la différence entre estime et confiance ?  Apparemment (voir photo) des journalistes n’en font pas !
Et  pourtant, on sait bien que chaque mot à sa signification,  que le parfait synonyme n’existe pas dans quelque langue.

Au-delà de confiance en soi et estime de soi, il y a aussi image de soi. J’invite chacun à réfléchir sur ces mots.

Vous aurez une définition propre et  elle vous servira assurément.  » J’ai confiance en mes capacités à organiser des séances de sport nautique pour les enfants », « Mon estime de moi est renforcée par mes actions concrètes avec des associations humanitaires ».

Essayez-vous à formuler des phrases commençant par une des 3 expressions et vous en trouverez rapidement une description qui vous est propre.  Parlez-en ensuite avec votre entourage, documentez-vous auprès de sources « fortes » et écrivez si besoin vos expressions personnelles d’estime, de confiance et d’image.

 

Un message que j’apprécie et partage avec vous

https://www.youtube.com/watch?v=Jp5ltrn-_Ek&ab_channel=ROLEX

Regardez bien les termes utilisés pour cette publicité : résilience, puissance, élégance, coeur….

Pour le produit, c’est suivant vos goûts et surtout vos finances -)

 

 

Se trouver ou se retrouver

Comment être centré sur soi ? Un des moyens les plus agréables pour se recentrer est de se connecter avec le monde du Vivant; cad les animaux et les plantes. Ce que je nomme « l’appel de la Nature ».

– Excluons les connections avec les Hommes pour le moment, car en général, nous sommes tous en surcharge de connections humaines. Dès la naissance, on prétend qu’il faut socialiser tôt le bébé. Personnellement, je préfère que le bébé soit en contact avec un nombre limité de personnes et que ses liens soient de qualité. Vous pouvez consulter un de mes vieux blog (15 ans c’est vieux en matière de blog -) blogbbmontessori. Ce fut  le premier en français sur le sujet.-

Comment se connecter avec le Vivant ?

Le plus simple, accessible et gratuit consiste à Marcher sur la plage, en forêt, à la campagne.

Seul(e).

S’extraire du brouhaha.

Ecouter le silence, les oiseaux, le vent.

S’entendre penser et faire l’exercice de baisser l’intensité de ses pensées, pour s’écouter respirer. Sentir ses pieds qui touchent le sol et les chevilles qui se déroulent à chaque pas.

Une connexion hebdomadaire est le minimum à viser. Surtout si vous vivez en ville. Même un parc citadin aura un effet.

Alors foncez y respirez à pleins poumons.

Trouvez vous.