Se faire du bien sans se faire du mal

Aujourd’hui, je voudrais parler de ce qui vous fait du bien sans faire du mal.
Avez-vous votre liste personnelle de tout ceci ?
Pour aller bien, se connaître est primordial .

Alors éteignez les canaux d’informations, arrêtez de grignoter sucré, gras et salé. Evitez alcools et drogues et faîtes la liste des réelles bonnes choses qui vous font du bien pour de vrai :

– Marcher dans la forêt
– Ecouter de la musique douce
– Faire une douce séance de sport
– Parler avec quelqu’un qui vous écoute
– Lire un bon roman ou une bonne BD
– Aller vous promener sur une marché, dans une galerie d’art…
– Faire une activité que vous aimez (bricolage, jardinage, cuisine, artisanat…)
– Faire un calin à une personne que vous aimez
– Répéter des mantras
– Etudier un domaine qui vous attire
– Danser, chanter, lire à voix haute
– Rire et faire rire
– Respirer le bon air
– Ecrivez…
– Etc…

Ecrivez votre liste perso, et affichez-la quelque part dans votre chez vous, pour la consulter très souvent -)

Partagez votre liste perso avec nous, si le coeur vous en dit.

 

Encore une liberté qui nous est ôtée !

Je sors un peu de mon thème de coaching mental pour vous parler de quelque chose de grave et essentiel dans notre monde actuel : des libertés essentielles nous sont subtilisées, l’une après l’autre, dans le silence et l’indifférence alors qu’elles nous touchent tous.

La liberté du jour est celle du choix d’instruire son enfant.

Un jour ou l’autre, quelqu’un de votre entourage aura le besoin de ne pas mener son enfant (âgé entre 3 et 16 ans) à l’école, pour raison diverse et non condamnable. Eh bien c’est désormais interdit.

Je vous explique mon coup de colère, une fois n’est pas coutume. Et en tant que coach mental, je peux dire que cette colère est saine, dictée par mes aspirations à me battre pour les libertés individuelles.

Oui vous lisez bien INTERDIT. Une poignée de députés incompétents sur le sujet, ont voté cette loi, il y a deux étés, pour des millions de Français – alors que ces derniers étaient en vacances !-

Bien sûr, ce n’est pas présenté de la sorte. Ce n’est pas présenté du tout en fait. On passe sous silence, les lois qui amputent nos Libertés. Vous imaginez une présentation au journal de 20h « nous avons supprimé la possibilité aux familles de choisir le mode d’instruction de leur enfant. » Pas très vendeur comme slogan.

On nous présente le fait que l’EN donnera son autorisation sur l’instruction.
Je peux en parler puisqu’elle nous a été refusée. Et pourtant je suis spécialiste dans le domaine de l’Education et plus particulièrement des pédagogies depuis 30 ans et j’ai éduqué trois garçons déjà.

Mais ce n’est pas pris en compte. Rien n’est pris en compte d’ailleurs. Vous n’existez pas, à part en tant que numéro.
L’EN vous envoie une lettre type (truffée de fautes d’orthographes comme quoi ils auraient mieux fait d’être instruits en famille et auraient appris l’orthographe !) photocopiée. La même envoyée à toutes les familles qui osent tenter l’IEF.

Dans cette lettre, on vous écrit qu’il fallait décider au mois de mai si on ferait l’instruction en famille ou non. Et si vous le décidez un autre jour de l’année que celui qu’ils veulent, c’est mort.
Mais de toute façon, ils ont l’autre lettre pour ceux qui seraient dans les clous pour le calendrier. Dans cette autre lettre, on vous indique de ne pas satisfaire aux exigences. Les leurs. Taisez-vous et obéissez, comme vos enfants doivent le faire en classe !

Dans quelques années, nos enfants et petits-enfants poseront la question sur cette liberté essentielle que presque tous les Français ont accepté de perdre, votée par une poignée d’incapables, sous la houlette d’un président qui n’a jamais élevé ni éduqué d’enfant.

Si cette liberté vous touche, alors dites-le et faites circuler l’information.
Nous  devons nous battre, comme l’ont fait nos ancêtres, pour construire un monde plus tolérant et ouvert.

En illustration sonore, engagée, forte et joyeuse, je partage cette vidéo, d’une famille française, concernée par le choix de l’éducation de ses enfants.

A partager aussi, si vous aimez. Merci de m’avoir lue.

 

 

CNV ou Affirmations Positives

Cette semaine, Caroline avec laquelle je travaille en consulting pédagogique, a fait une intervention sur la CNV (Communication Non Violente) à la demande d’éducateurs Montessori d’une école en Floride.

Savez-vous ce qu’est la CNV ? J’en entends parler depuis des années, comme on parle « des émotions », « de l’empathie » ou « de la résilience ».

L’intervention de Caroline était très complète, et présenter cette méthode en une heure est un vrai challenge.

En tant que coach mental, formée en France avec des intervenants plutôt sportifs, j’aborde la communication qui est une partie de l’accompagnement.

Observer et écouter son langage corporel et son langage phrasé et une base de travail sur soi-même.

Je propose la communication positive. Et donc la Communication Non Violente, s’appellerait la Communication Positive dans mon jargon de coach.  N’oublions pas que le cerveau est influencé par ce qu’il voit et entend et il a une réaction aux formules négatives.

« Ne parlez plus ! » versus « J’aimerais que vous m’écoutiez. »
« Ne laissez pas trainer vos affaires !  » versus « J’aimerais que la classe soit rangée. »
« Je suis nulle » versus « Je suis déçue par mes résultats mais je vais faire mieux. »

Vous connaissez peut-être la blague sur ce que mangent les vaches, à laquelle quasiment tout le monde répond « du lait » après que le raconteur ait emmené son auditoire sur une fausse piste de pensées ?

Evitons les mots négatifs et les formes négatives dans notre communication vis-à-vis de nous-même et vis-à-vis d’autrui. C’est une déconstruction pour la majorité d’entre nous. La reconstruction n’en sera que plus  bénéfique.

Quelles sont vos formules langagières négatives ? Moi, je dis souvent « sans doute » alors que je devrais dire « je suis sûre ».

Quelles sont vos affirmations positives ?  Moi, c’est « je suis dans la fluidité bien-être ». Si vous êtes en panne de formulations, je vous conseille de faire connaissance avec Mme Louis Hay, une canadienne, championne de la vie en positif !

 

 

Les émotions de Novak

J’ai eu la joie de regarder en direct ce matin le match qui opposait Novak à Stefanos au grand chelem de l’Australian Open de Tennis.

A l’issue d’un match correct, dirais-je pour en avoir vu des centaines, j’ai eu la surprise de voir un Novak se décomposer devant tout le public.

Pourquoi, cet athlète, ordinairement si sûr de lui, s’est-il écroulé  psychologiquement et -aussi physiquement– ce matin ?

Je ne pourrais répondre à sa place. Et même la réponse qu’il nous donnera ne sera pas forcément le reflet de tout ce qui s’est joué intérieurement à ce moment-là pour lui. Mais je réfléchis à ce que j’ai vu.

Notre passé, nos pressions extérieures et intérieures présentes et notre futur sont en nous à chaque instant. On apprend à les vivre pleinement et positivement grâce à des techniques de gestion du mental. Mais parfois, « tout déborde » et on ne peut plus contrôler.  Alors ça coule, on suffoque, on s’écroule.

Novak, grand athlète expérimenté,  s’est écroulé en larmes. Il est passé de l’état très tendu à un relâchement subit. Il avait du mal à respirer, il était allongé sur le sol tentant de reprendre son souffle et ses esprits.

En général les joueurs n’ont qu’une échappatoire intime possible : se cacher dans sa serviette de toilettes, pour pleurer, crier, grimacer et évacuer ce que le corps et le mental encaissent durant un match (et accumule sur des années, des semaines, des jours, des heures).

Etre champion, c’est vivre tout cela, face aux caméras du monde entier.
Novak est un champion exceptionnel, et c’est aussi un homme.

Il pleure, il a peur, il s’écroule et il se relève la tête haute, pour repartir de plus belle !

Merci à tous les champions qui nous font rêver et bravo à eux de dépasser tout.  Ce sont des phares dans nos tempêtes humaines.

 

 

 

 

Ne pas laisser le monde environnant nous emprisonner

Chaque jour, j’entends et je vois des jeunes et des moins jeunes prendre pour argent comptant ce qu’on leur dit, ce qu’on leur montre. Surtout sur les écrans.

Sans devoir se méfier de tout en permanence; plus que jamais, un étalon est nécessaire pour jauger nous-mêmes le monde environnant.

Transmettre de la peur, c’est simple, il suffit de crier « attention » envers quelqu’un est c’est fait, elle a sursauté de peur.

Transmettre de la confiance, c’est plus long, difficile, surtout parce que moins habituel en général.

Comment transmettre de la confiance ?

0) Il faut que l’émetteur ait envie de transmettre de la confiance

1) le cadre est la deuxième pierre de cet édifice

2) le contenu et le contenant détermineront le degré de confiance que VOUS déciderez d’y accorder

Par exemple.

Je vois une vidéo d’un pêcheur maritime français qui explique qu’il ne peut plus partir en mer car sa police d’assurance est trop élevée.  Le montant s’élève à 6000€ par an.

L’interview est réalisée sur un beau plateau de télévision, moderne avec des spots qui reluisent sur le front du pêcheur, qui est très à l’aise au demeurant et porte même une cravate et une grosse montre en or ! Le protagoniste nous abreuve de chiffres élevés, tellement élevés qu’il installe le doute dans mon cerveau de ménagère qui achète du poisson local et connait quelques pêcheurs actifs.
Il termine son argumentation télévisuelle en disant que « c’est la fin de la pêche artisanale en France » !

Je ne sors pas mon mouchoir car je ne VEUX en croire un seul mot. D’abord parce que ce serait fort dommage de balayer un métier ancestral et vital. Ensuite parce que je ne crois pas à cette démonstration de chiffres trop gros pour être vrais. Ce n’était pas un pêcheur, un VRAI.

Je me dis qu’il s’agit d’une annonce INTOX, un coup de projecteur sur le métier. Commandé par qui ? Pour qui ? Je ne le saurais que moi-même lorsque je demanderai aux poissonniers qui achètent à la criée aux pêcheurs de mon village.

Conclusion : éteignons nos écrans et allons voir, nous-même, sur le port ce qu’il s’y passe.

 

Se fixer des objectifs

article publié le 28 décembre 2022

Ce matin, j’ai rencontré, pour la dernière fois de l’année, mon élève en soutien scolaire.

Je lui proposai donc de parler de ses objectifs pour l’année 2023 quand elle m’avoua qu’elle n’avait jamais fait cela.
Elle a 16 ans, est en classe de Seconde d’un lycée et suit le cursus normal de l’enseignement public français. Elle n’a jamais entendu parler d’objectifs.

Comment peut-on avancer, si nous n’avons pas d’objectif ?

Bien sûr, on peut se balader au gré du vent et des rencontres. Mais quand on est jeune lycéen, peut-on se balader ? Assurément non. Car au bout de l’aventure, il y a bien un diplôme ou une fin de cursus et c’est cela que la société vous impose d’atteindre

C’est le moment de réfléchir à nos objectifs, de les prononcer à voix haute, de les écrire, de les quantifier. Ainsi, nous les avons en perspective (sur le papier et dans notre tête) et par conséquent, l’on se perdra moins sur les chemins parsemés  de belles choses ou d’embûches tout au long de l’année à venir.

Et vous, quelles sont vos résolutions à venir ? Quels sont vos objectifs ?

Je vous souhaite de clôturer au mieux cette année 2022, en reprenant vos objectifs de début d’année et en faisant un bilan objectif (jeu de mots).

Et je vous dis à l’année prochaine !

Faux et vrais positifs, Faux et vrais négatifs

Bonjour à chacune et à chacun,

J’étais très occupée ces derniers temps par le publication de mon dernier livre sur le domaine de la pédagogie (cliquez  ICI si intéressés).

Je voudrais vous parler  aujourd’hui des faux/vrais positifs et des faux/vrais négatifs.

Voici ci-dessous des cartes que j’utilise pour apprendre l’espagnol (les cartes manipulées et classées aident à la mémorisation).

Il s’agit d’expressions courantes. Comme vous le savez déjà, celles-ci cachent inconsciemment nos pensées.

Dites-vous plus facile « c’est pas mal !  » ou « c’est bien ! » ?
Recevez-vous de la même façon l’une ou l’autre ?

Personnellement, je n’ai jamais reçu  la 1re expression comme la 2e et je préfère largement un « c’est bien » qu’un « c’est pas mal ».
La personne qui émet l’expression n’a souvent pas conscience de ce qu’elle émet.

Je vous laisse découvrir les expressions et les classer vous-même.

Dire à quelqu’un « ne t’inquiète pas  » n’est pas la même chose que « cela se passera bien ». Je qualifie  la première cela de « faux positif ». On ne peut être positif en utilisant le verbe inquiéter.

Nous pouvons changer nos pensées.
Comment ?
– Tout d’abord,  le minimum de media, c’est comme le sucre dans l’alimentation, il en faut mais pas trop, sinon cela énerve.
– Ensuite, une formation pour désapprendre, ce qu’on nous a appris (hélas). Car la société est pleine de faux positifs et nous y avons été conditionnés.
Je conseille de trouver des lectures de sources d’informations neutres, de suivre des formations proposées avec une déontologie humaniste, de participer à des groupes de personnes avec lesquelles on pourra penser différemment, positivement en dehors des schémas de sclérose ou de pensée unique.

Je vous souhaite un joyeux Noël (vrai positif) et non pas (« sans doute passerez-vous un bon Noël »).

Que faire de ses blessures ?

Il y a les blessures physiques et les blessures morales.

Personne n’échappe ni aux unes ni aux autres. Certains les cumulent de façon très grave dans leur vie. Il y a celles qu’on subit et puis celles qu’on provoque (intentionnellement ou non).

Il existe  une classification longue  des causes de blessures :
– le rejet
– l’agression
– l’humiliation
– l’incompréhension
– la moquerie
– l’injustice
-la trahison
– l’abandon
etc…

Que faire de la blessure dans sa vie ?

Parlons de celles qu’on provoque.
Parfois on « blesse » par manque d’anticipation de la situation, par manque de protection aussi. L’important c’est de porter secours et de tenter d’apaiser, de réparer. Pour cela il faut entendre la victime. Accepter que notre attitude a déclenché une blessure chez elle.

Il faut s’obliger à se mettre à la place de la personne blessée, même si on est peu empathique.

Donner ses excuses  à la personne blessée est le minimum . Demander le pardon, s’il y a lieu.

Accompagner vers la convalescence et l’apaisement la personne blessée. Cela peut prendre du temps.

Parlons maintenant des blessures  qu’on subit.
Quelles sont-elles ? Pourquoi nous sentons-nous blessés ?

Avez-vous été blessé durant votre enfance ? Par qui ? Comment et pourquoi ?
Que pouvez-vous faire afin d’apaiser cette blessure qui n’a pas encore cicatrisé complétement et qui peut s’ouvrir à tout moment et de nouveau vous faire souffrir ?

De se retrouver blessé et non pas agresseur, change-t-il fondamentalement les choses pour vous ? Si, oui c’est que vous manquez d’écoute et d’observation. En progressant dans cette voie, cela vous permettra d’apaiser aussi vos blessures à vous .

Une fois de plus, bien se connaître, se comprendre, aidera à bien s’aimer. Et bien s’aimer et important pour aimer les autres !

 

 

 

L’acceptation

C’est un thème dont je me surprends à aborder assez fréquemment actuellement avec les personnes que je coache.

Que signifie ACCEPTER dans le domaine de la psychologie et du coaching mental ? Et qu’est-ce que cela vous fait quand on vous dit « Il faut accepter », « Peux-tu accepter ? » Dans ces cas,  l’acceptation n’a rien à voir avec l’acceptation d’un cadeau ou d’un geste.

Accepter peut être parfois facile et quasiment inconscient. Dans d’autres occasions, on dira même plus qu’accepter,  c’est AVALER, ou DIGERER.  Comme si on avait mis en bouche et qu’on n’avait plus le choix sur la suite.

L’acceptation de soi, de ses actes, de ses manques, de ses erreurs. Il y a beaucoup à accepter au quotidien.
Il n’y a pas d’essence, pas de médecin, plus de pain dans le panier…. Il faut accepter. Mais au-delà de ces faits quotidiens, plus profondément il y a à s’accepter soi-même, ce qu’on est,  ce qu’on fait. Afin de rendre plus fluide la pensée et les projets.
Sinon sans acceptation, on provoque des blocages, on construit des murs, on accentue la situation.

Attention accepter ne signifie pas se résigner ou lâcher. Quand on pèse la situation, on se rend compte que l’accepter va aider à la dépasser, à la laisser pour s’orienter vers une autre étape, sur laquelle on aura plus de prises.

Acceptez-vous des choses facilement et d’autres moins ? Lesquelles ? Je vous laisse vous répondre à vous-mêmes.