Récemment, des amies étrangères se posaient la question sur l’ambiance générale actuelle (attention ce n’est pas l’environnement, cf. ma théorie de distinction sur les différences entre environnement et ambiance).
En tant que groupe de femmes hispanophones, nous sommes américaine, canadienne, colombienne ou française. Nous sommes donc chacune susceptibles d’être dans une ambiance politico-socio-économique différente.
La première analyse, très cartésienne mais vaine est la suivante :
Nous choisissons d’être exposées au négatif, à longueur de journée. Car oui, c’est bien nous qui choisissons une partie de notre environnement et de notre ambiance.
Est-ce vrai que nous choisissons ?
Je choisis de vivre dans un pays, -pour certains qui ont la possibilité de vivre dans un autre pays que celui où l’on est né-.
Pas facile tout de même car au-delà de « il fait beau dans ce pays », il y a de nombreux paramètres à prendre en compte.
Je choisis le job que je fais (ou que je convoite). Avec un bémol sur de nombreux paramètres aussi car je ne peux être magicienne ou danseuse simplement.
Je choisis d’allumer la radio pour avoir certaines informations.
Pour ma part, je n’écoute pas grand chose à part la musique car ni les publicités, ni les informations générales ne soutiennent mon mental. Et la santé, c’est avant tout un bon mental.

Alors, c’est simple, coupez les sources d’informations négatives et tournez-vous vers des sources positives. Il y en a. Par exemple, j’ai une liste de quelques sources sur les plantes et leurs bienfaits, et je sais que mon mental y trouvera son compte.
Je choisis les personnes de mon entourage (famille, amis, collègues, voisins…) que je souhaite fréquenter. Elles n’ont pas besoin d’être nombreuses mais doivent être de qualité.
Je choisis ce que je mange.
Je choisis ce que je fais le week-end.
etc.
Ensuite, il y a évidemment ce que je ne choisis pas.
A commencer par sa famille originelle (et c’est fort dommage !), puis ses voisins, ses collègues, ses rencontres obligatoires de tous les jours (commerces, voyages, etc), l’évolution de son lieu de vie, le jour de sa naissance, etc… Nous ne choisissons pas les taux d’emprunts, les taxes, la formation de l’infirmière qui va nous faire la piqure, le rachat d’une entreprise par une autre, la mauvaise gestion de notre syndicat de co-propriétaires, la pollution de la plage par les résidus de plastique, l’arnaqueur qui nous met à terre…
Mais peut-être que cette façon d’analyser la vie n’est pas la bonne, car forcément, on y trouve un haut, un bas, un recto et un verso, du bien et du mal. Car l’un n’allant pas sans l’autre, on n’avance pas. La vie est, parce qu’il y a la mort, dit-on.
Voici la deuxième piste à explorer, moins cartésienne ou dualiste, mais tout aussi utile :
Il y a autre chose que la vie et la mort.
Cet axiome ouvre de grandes et belles perspectives. Celles-ci ne vous sont pas exposées au grand jour car elles sont dans chacun de nous. Et pour les vivre il faut faire les rencontres humaines et vivre des initiations et rites. Ce n’est pas moi qui le dit mais de grands sages et philosophes contemporains. Cherchez-les et écoutez-les sur les radios et chaînes.