Aujourd’hui, je voudrais parler de l’impact de l’âge sur le mental, dans le monde du travail, en France actuellement.
Nous avons que le monde du travail n’attend personne, pas plus les plus de 50 ans, que les gens handicapés, fatigués… C’est un monde impitoyable. Et encore en France, il y a des planques pour planqués, des retraites (même pour ceux qui n’ont jamais travaillé de leur vie !)…
Quand j’ai financé ma formation pour avoir un DESS en RH, il y a 30 ans, je savais qu’il y avait moins de postes que de candidats. Il faut savoir assumer. C’est encore plus le cas aujourd’hui, des masters I&2, en veux-tu en voilà. Tous de plus en plus couteux (pour les familles) et de moins en moins accompagnants par les formations (on met des apprentis pas chers à mi-temps sur le terrain, certes, mais la qualité client est en chute vertigineuse).
Et les apprentis sont des personnes âgées de moins de 35 ans, c’est donc encore plus difficile pour un quinquagénaire d’être compétitif sur le marché du travail.
Les plus de 50 ans, dont je fais partie, sommes en « compétition » avec des jeunes (moins de 35 ans) qui sont privilégiés dans les postes (car l’état donne jusqu’à 6000€ aux entreprises, je crois) qui démarrent en se mettant l’étiquette d’expert.
Alors la logique (et l’égalité) serait d’allouer 6000€ aux employeurs de personne âgées de plus de 50 ans.
Ils semblent duper pas mal de recruteurs; mais dans moins de 15 ans (35+15=50), le retour risque d’être le même pour eux, voire pire pour certains métiers ou activités remplacées par des outils techniques.
La formation professionnelle est déséquilibrée par rapport aux besoins. Je m’étonne de trouver des formations CPF agrées par la Caisse des dépôts (donc financées par nos cotisations obligatoires) pour « conseil en pose d’ongles » mais rien sur « les plantes comestibles ou médicinales » !
Bref, il y a des besoins mais nous ne sommes pas préparés pour les couvrir. Il est temps de rééquilibrer les choses, si nous voulons chacun avoir une vie équilibrée, cad, de pouvoir trouver des compétences autour de nous, pour nos besoins essentiels de premier niveau qui rappelons-le ne sont pas les loisirs, le bien-être ou l’épanouissement, mais manger, se loger, dormir, se soigner, se vêtir et penser.