Si nous voulons échapper à la fin de notre civilisation, je pense que la seule voie (et voix) est celle de l’humain.
Au-delà des organisations et des systèmes qui montrent vite leurs limites, leurs faiblesses, leurs injustices et leurs violences, seul l’humain et sa relation sociale matûre peut pérenniser la civilisation.
Pour cela, il faut réfléchir à qui on est, ce qu’on fait, ce qu’on veut faire. Trois questions essentielles que les enfants portent en eux dès leur naissance et qu’ils expriment très tôt par : « d’où je viens, qui suis-je et que vais-faire plus tard ? »
Je rencontre et entends quotidiennement des adultes qui ne sont pas dans cette dynamique et sont donc dans une spirale qui les pénalisent eux aussi.
Se cacher derrière une organisation (ou un système) n’est pas une solution car d’autres l’appliqueront à notre gouverne. La seule solution est de rompre la boucle et de la transformer en une énergie vertueuse et donc une relation humaine.
Si on ne peut plus parler à des humains (machines et protocoles), si on ne peut plus expliquer la situation (qui n’a pas pu être prévue par la loi) alors nous irons dans le mur mais non pas de façon individuelle : de façon globale.
Aujourd’hui si je suis malade en France, je dois prendre rdv grâce à une application informatique afin de voir un généraliste durant 15 minutes. Les délais de rdv médicaux sont jusqu’à 6 mois actuellement : le temps de mourir ou de guérir plusieurs fois !
S’il y a lieu, le médecin me fera faire des analyses (qui n’en sont pas encore) médicales, et la boucle précédente recommence. Après des semaines d’attente, j’obtiens enfin les résultats (que je ne sais décoder) dont pas grand monde se soucie puisque le médecin allopathe n’est pas un spécialiste, qui lui-même n’est pas un généraliste et ne me connait pas….
A chacun de décider de répondre aux questions fondamentales, pour se changer et changer le monde : Qui suis-je, que fais-je et dans quel monde je veux vivre ?