Pour ou Contre ?

Je constate que nous avons tendance à nous positionner POUR ou CONTRE un fait, un produit, une façon d’agir, une mode…. Alors que parfois, on n’a pas d’informations objectives sur le sujet, et normalement on ne devrait pas avoir d’avis.
Sauf que l’avis POUR ou CONTRE se base sur des faits mais moins souvent qu’on ne pense, la plupart du temps c’est le mental qui nous guide dans une direction.

Notre histoire personnelle : « J’ai toujours vu mes grands-parents agir ainsi. »

Notre ressenti : « Je n’aime pas du tout les fast food. »

Nos peurs : « Cela va attirer trop de public, et on ne saura pas gérer. »

Nos expériences : « Je me suis trompée à chaque fois, alors cela n’est pas bien conçu. »

Notre intuition : « Le plastique pollue la planète. »

Récemment, je me suis surprise  à réagir de la sorte sur ce sujet justement. Un expert français (ah les experts, heureusement qu’ils vont sauver la Planète !) argumentait que le plastique est bien moins polluant que le bois, le carton ou le verre, qu’il est très réglementé et que les Français sont ceux qui en rejettent le moins dans l’Océan !
Il justifiait le fait qu’on continue à en produire et à consommer.
J’avoue que je ne partage pas du tout ces idées, mais je ne suis pas experte et donc puis-je en parler ?
Et lui, il était JUGE et parti. Ne le sommes-nous pas très souvent ?

Alors, personne n’échapperait à ces équations actuelles  ?
1) Connaissances + Prise de parole = Expertise

2) Absence de connaissance  + questionnement = Je ne peux parler du sujet + mon mental me positionne en POUR ou CONTRE

3) Publication d’une étude (financée par un gouvernement ou une entreprise privée) = VERITE

That is the question.

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Un cas de conscience

Si vous voulez réfléchir sur le thème du cas de conscience, voici un film sur lequel vous pouvez vous appuyer. Même si la situation est surréaliste, il amène à se poser la question : Qu’aurions-nous choisi de faire ?

 

Très beau poème à lire à haute voix, pour soi, pour les autres

 

L’éternelle chanson

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos cœurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,

Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer,
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant toujours par un baiser.
Combien de fois jadis j’ai pu dire  » Je t’aime  » ?
Alors avec grand soin nous le recompterons.
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons.
Un rayon descendra, d’une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.

Et comme chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain,
Qu’importeront alors les rides du visage ?
Mon amour se fera plus grave – et serein.
Songe que tous les jours des souvenirs s’entassent,
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens.

C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge,

Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main
Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve,
Je veux tout conserver dans le fond de mon cœur,
Retenir s’il se peut l’impression trop brève
Pour la resavourer plus tard avec lenteur.
J’enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
Je serai riche alors d’une richesse rare
J’aurai gardé tout l’or de mes jeunes amours !
Ainsi de ce passé de bonheur qui s’achève,
Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
J’aurai tout conservé dans le fond de mon cœur.

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos cœurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d’antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête
Et tu me parleras d’amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

Rosemonde Gérard (épouse de Edmond Rostand)

 

Ce qu’il y a de beau dans les JO, vu de l’extérieur

Alors que nous sommes déjà à mi-parcours des JO à Paris, je ne résiste pas à partager mes pensées  sur plusieurs points à commencer par le positif.

  1. Les images de retransmission sont superbes. Bravo et merci à tous les professionnels et surtout les techniciens. Quand on peut voir des ralentis, c’est doublement la joie pour nous les téléspectateurs.
  2. La majorité des sportifs nous montrent des images de fairplay, de soutien, d’échanges positifs, d’attitude inspirantes.
  3. La jeunesse qui se dégage des compétiteurs est un souffle qui rayonne positivement.
  4. Le degré de technicité des uns et des autres, chacun dans sa discipline me laisse pantoise.
  5. Parfois, on peut voir une partie de l’équipe entourant le sportif. Car être un grand champion ne se fait pas seul ni subitement, c’est souvent l’aboutissement d’une dizaine d’années d’efforts et d’intensité au sein d’une équipe ayant défini un objectif commun.
  6. La découverte de pays dont un représentant pointe le bout de son nez à une compétition m’aide à relativiser la représentation internationale des JO.

Voyons maintenant ce qui pourrait être amélioré lors de futurs JO.

  1. Les délais d’affichage de résultats ou de scores sont très lents. Bravo l’informatique !
  2. Le cirque de retransmissions que l’on doit traquer sur les chaînes est peu respectueux des téléspectateurs.
  3. Les publicités n’en parlons pas. Personnellement je regarde les JO, son à 0. Je n’entends ni les sifflements, ni la liesse, ni les commentaires. Et je ne subis que les images des publicités que les chaînes n’hésitent pas parfois à nous diffuser en boucle !
  4. Le fait qu’on nous bascule d’un sport à l’autre en plein match vous en dit long sur le respect des sportifs et des téléspectateurs de nouveau.
  5. Parfois, on aimerait voir le nom de l’athlète qui exécute des prouesses, les dossards n’étant pas toujours lisibles.

Je reviendrai ajouter des items à ces deux listes, en attendant, je vous souhaite de bons JO !

 

Inspiration(s) et inspirateur(s)

Voici un autre grand mot sur lequel je n’ai jamais eu la chance quand j’étais adolescente d’être initiée, de discuter ni de comprendre vraiment.

En revanche, je suis allée inconsciemment et spontanément chercher de l’inspiration dans les personnes proches de ma vie du moment, comme certaines de mes institutrices, comme les champions de tennis tel John Mc Enroe, comme des acteurs, que je regardais sans l’avoir voulu, sur la TV en N&B ou des danseuses comme celle du film Flashdance !

Screenshot

Aujourd’hui, ce qui m’inspire est toujours du ressort de l’humain -qui est sans limite-. Rafa et Roger m’ont inspirée. Ils le peuvent encore d’ailleurs.
Adulte, j’ai ajouté une belle personne à admirer :  Maria Montessori -mais je ne suis pas dogmatique pour autant-.
Puis, j’ai rencontré une très grande source d’inspiration :  la Nature avec un N majuscule. Elle est bénéfique, éternelle, forte et elle me ressource.

Voici donc quelques sources d’inspirations qui me rassemblent, me guident, me rassurent et me construisent.

Nos sources d’inspiration sont autour de nous. Mais nous sommes aussi des sources d’inspiration.

Alors qu’est-ce qui vous inspire ? Qu’inspirez-vous aujourd’hui ? Qui inspirez-vous ?

 

 

Vous écrivez une partie de votre histoire

Vous écrivez chaque jour une partie de l’histoire de votre vie.

En tous les cas, la plupart des paragraphes. Certains vous sont imposés par le force de Dieu, de l’Univers ou une autre force dans laquelle vous croyez.

Certaines lignes vous sont imposées comme celles de rencontrer des personnes, que vous le vouliez ou non, car vous ne pouvez choisir.

Mais tout le reste, cad, les environnements, les événements, les attitudes, les personnes fréquentées, etc. c’est vous qui choisissez.

Alors écrivez de beaux paragraphes sur le livre de votre vie !

Et faîtes comme ce Palomena prasina (Linnaeus, 1761) posez-vous où vous le souhaitez, adaptez-vous à l’environnement et tirez le meilleur du suc de la vie.

On achète du marketing et pas des produits

Récemment j’ai acheté une boîte de jolies cartes d’oracles. Elles sont de couleur claires, avec un bord dorées et puis douces au toucher.
La forme me convient donc +++

Sur le fond, c’est une autre histoire et je l’ai découvert  seulement après avoir acheté la jolie boîte. Je vous explique mes pensées :

1) Ce sont des cartes numérotées. On se demande bien pourquoi ? Et ce n’est pas expliqué sur la boîte.

2) Il y a un mot puis un petit paragraphe de quelques phrases. Et là, on se perd complètement dans des mots jetés n’importe comment sans une réflexion profonde réelle.

Prenons par exemple la carte N° 13 sur le PARDON.

Un thème  indispensable à chacun souhaitant se connaître et connaître les autres.

– « Je quitterai cette vie en m’étant tout pardonné »
Le verbe « se pardonner » est ici réflexif. Certes on peut en effet se pardonner à soi-même ce que l’on fait. Mais on peut pardonner aux autres ce qu’ils font. A mon sens c’est tout aussi important, voire difficile.

– L’adverbe TOUT est radical dans la phrase. Tout pardonner est-il possible et louable ?

– Vient ensuite une liste, bien trop longue, de substantifs dont il faudrait connaître et donner le sens, mais ce n’est pas le but dans l’utilisation de ces cartes d’ORACLE :

BASSESSES
FAIBLESSES
PEINES
REMORDS
CULPABILITES
ERRANCES
EGAREMENTS
INCERTITUDES

Est-ce qu’on doit se pardonner ses faiblesses, ses incertitudes ?

En l’occurrence je pense qu’on est dans le domaine des incertitudes avec tous ces mots mis à la queue leu leu.

L’homme est fait de faiblesses et incertitudes, ou alors c’est un dieu.

« Le pardon est le baume de guérison infini qui hisse le coeur de mon humanité ».
En fait, j’ai l’impression que c’est une IA qui a écrit les textes. On a plein de mots, la plupart positifs, assemblés ensemble dans des phrases grammaticalement correctes. Mais sur le sens donné à la phrase, c’est glissant et l’effet produit est limite malaisant.

« Infini » est en italique. Pourquoi ? Il est au masculin, donc s’applique au baume. Un baume infini ? Kesako ?

« Le coeur de mon humanité » :  Le coeur dans l’acception de centre ?  ou mon coeur (organe physiologique ou organe d’amour de mon humanité ?).

Bon voici la fin de mon analyse sémantique de la carte du PARDON.
Je n’aime pas ces cartes qui me donnent un sentiment de vite faites, pas réfléchies.

….

Le pardon est un thème ancestral sur lequel les plus grands penseurs ont réfléchi mais aussi les hommes et femmes plongés dans des situations graves où le pardon était en question.
Sa sainteté le Dalaï Lama, en est un exemple avec le conflit sino tibétain.

Son credo sur le pardon s’appuie sur la théorie de l’interdépendance -reprise par Maria Montessori dans ses classes pour enfants âgés de plus de 6 ans-.

Allez je me lance dans une proposition de carte d’ORACLE -car je m’autorise à critiquer quand je propose en regard-.

PARDON

Je pardonne à moi-même mes actes et mes pensées.

Je pardonne aux autres  leurs actes et leurs pensées.

Je m’ouvre à la compréhension du Monde qui est une interdépendance universelle.

Cette interconnexion accroît ma compassion.

Vous aussi, proposez-nous la vôtre !

 

Nyad, une nageuse exceptionnelle !

Cette semaine j’ai découvert le film retraçant l’exploit sportif réalisé par Nyad, la nageuse américaine.

Je vous recommande ce film bien que j’ai été un peu déçue par la prestation de Jodie Foster, une actrice que j’apprécie depuis longtemps.

La 2e partie du film est plus intéressante que la 1ère et dès lors que Nyad se lance à la conquête de la traversée de Cuba à Key West, nous sommes dans son sillage.

Le rôle du coach mental et physique apparait clairement dans cette exploit atteint après de nombreux doutes et tentatives.

A découvrir !

Pour ceux qui veulent en apprendre sur cette femme, après visionnage du film (ou avant): https://diananyad.com/