Belle fête de Pâques ou de Printemps

En cette période de renouveau saisonnier pour les uns ou de fête chrétienne pour les autres, je vous propose une méditation sur cette belle photo qui concrétise notre vie : un chemin à parcourir, de façon sereine, -même s’il est sinueux et peut être sous le joug de tempêtes- vers la lumière.

 

Quand on coache, il faut être coaché aussi

En tant que coach, je suis moi-même coachée, car personne ne peut se targuer de soutenir sans être soutenu.

Récemment, une amie américaine d’origines japonaise et balinaise, coach en mindfulness au Texas m’écrivait qu’elle avait passé sa matinée à tenter de se connecter à des sites administratifs durant toute la matinée, en vain. Cela avait déclenché en elle de grandes frustrations et sentiments de déceptions.

Comment résister à cela humainement, même quand on est sain d’esprit et coach ? Eh bien, pas de miracle, sachez-le, car c’est normal que notre mental dijoncte et n’accepte pas l’inacceptable.

Comme tout sportif doit être préparé à un genre de situation similaire, cad inacceptable, chacun doit se prépare à ces situations pour continuer à vivre et à revenir dans l’instant sans être traumatisé par ces événements.

Voici quelques pistes de solutions sachant qu’elles sont mixtes, cad intérieures et extérieures.

Commençons par l’intérieur.
Puisque c’est notre mental qui est touché (qui crée nos frustrations) et non pas notre physique, il faut travailler sur cette dimension.

  • Respirer
  • Fermer les yeux
  • Se concentrer mentalement sur des images et des pensées qu’on aura préparées auparavant

Continuons par les appuis extérieurs à trouver :

  • avoir recours à sa petite voix intérieure qui est celle de la sagesse
  • demander à des personnes de confiance de nous soutenir dans ces moments-là et de guider notre mental sur le chemin à reprendre
  • se préparer et s’entrainer par des séances guidées par d’autres personnes. Tout comme dans une pratique sportive, il faut acquérir des réflexes ou automatismes mentaux.

Et vous, comment faîtes-vous ?

Quelle est votre devise ?

A quoi cela sert-il d’avoir sa propre devise et d’où vient ce mot ?

« Sentence qui exprime brièvement les manières de penser, de sentir, d’agir propres à quelqu’un, sa règle de conduite. Plutôt souffrir que mourir, telle est, selon La Fontaine, la devise des hommes. Diversité, c’est ma devise. J’ai pris cette pensée, ces paroles pour devise. »  (https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9D2247)

Imaginons que je veuille que ma devise résume mes valeurs, mon éthique, mes objectifs.

Tout d’abord, je liste les idées gravitant autour de ces 3 éléments.

1) Valeurs : amour, famille, patrie, justice, vérité

2) Etique : travail, écoute, partage, sanité

3) Objectifs : transmettre, voyages, langues

Ensuite, j’extrais ce qui est vraiment essentiel.

Enfin je résume le tout en une seule phrase. Et voici ce que cela peut donner :

« Transmettre à l’individu ce qui est sain pour lui et pour les autres. »

 

 

Développer son esprit critique, pourquoi et comment ?

« Doit-on prendre sa douche le matin ou le soir ? Réponse d’experts. »

Je lis cette annonce ce matin en gros, dans mon fil d’actualités.

Là, je dis STOP tout de suite.
Que les auteurs de ce genre de stupidités arrêtent. Mais ils n’arrêteront pas, sauf si NOUS arrêtons de les alimenter. Car nous les alimentons, voyons comment.

1) Nous cliquons sur des posts insignifiants dont l’accroche (Premier pas dans la Rhétorique) essaie de nous piéger.

2) Nous lisons les informations, qui sont certes des informations mais quasiment jamais sourcées, jamais réelles.

« Un bus en panne au bord de l’autoroute avec 60 collègiens a attendu l’arrivée d »un autre. »
Faux, le bus a attendu un mécanicien, il n’y a jamais eu de 2ème bus, me dit une amie dont le fils était dans la situation.

« Les forêts californiennes sont en feu ».
Faux, un secteur de la Californie, qui rappelons-le s’étale sur la même distance entre le Nord et le Sud de l’Europe, est actuellement en feu

3) Nous ne cherchons pas les informations de terrain, celles utiles à notre quotidien, celles qui nous connectent réellement les uns aux autres

Il suffit de voir comment nous vivons et échangeons dans notre commune, avec notre voisinage, notre famille.

Pour retrouver de nous-même, il nous faut donc retrouver de notre libre-arbitre.
Si vous le voulez, commencez par lever la tête de votre téléphone, de votre écran (j’avoue que ce n’est pas ce que je fais en ce moment où j’écris cette phrase ! ), levez-vous et aller marcher à l’extérieur de votre bureau, de votre maison. Vous croiserez sans doute d’autres humains, vous entendrez, je l’espère, des oiseaux, vous verrez des arbres, et vous pourrez vous rendre dans un lieu où vous pourrez de vous-même récolter des informations véritables.

C’est ainsi que vous prendrez confiance dans votre esprit critique et verrez vraiment, sans filtre (enfin moins de filtres) , la réalité du monde.

Alors si vous êtes prêts à voir le monde pour de vrai, décidez-le !

 

Ethique et déontologie

 

Récemment j’ai lu l’expression « ‘éthique déontologique ».

Hum, qu’est-ce que c’est que cela encore ? J’avais cru comprendre « éthique » puis « déontologie ». Voilà maintenant qu’on me servait les 2 en même temps ! Fromage et dessert.

« J’ai mon éthique« , elle consiste, par exemple, à rester polie de façon égalitaire si ce sont des adultes ou des enfants, ou autre exemple à ne pas passer devant quelqu’un que ce soit dans la file d’attente d’un commerçant ou ailleurs.

Ma profession de coach mental possède un code déontologique.
Par exemple, on ne parle pas des personnes coachées nominativement, c’est confidentiel. On ne juge pas, ni n’accable les personnes coachées, etc.

Ma posture est autre chose, je dirais que je recherche à utiliser les mots les plus précis. C’est utile contre les biais, les amalgames, les imprécisions (encore des mots à définir !)…

Bref, notre langue est vivante, cad qu’elle est parlée, écrite, utilisée, arrangée, enrichie… Comme un être vivant, elle doit être respectée, sous peine de la voir se fragiliser, voire mourir.

Alors parlons-nous avec précision des mots choisis, ils sont plus que des sons choisis !

 

 

Les biais cognitifs envahissent notre quotidien

 

Lors de ma formation en coaching mental pour sportifs, en 2020, nous avons abordé les biais cognitifs;  je pensais que c’était légitime.

Ca l’était, mais depuis, il ne se passe pas une semaine sans que ce terme m’arrive, de toute part, de la part de mes stagiaires (milieu éducatif) de la part de groupes sur la prise de parole en public, de la part de mes copines de théâtre même ! Ca fuse de partout. C’est sans doute parce que j’y fais attention aussi (biais cognitif-) ?

J’ajoute donc à la liste des mots galvaudés au quotidien, en , comme « ia », « expert » ou « innovation » celui de « biais cognitifs » sans hésitation.

Chaque domaine y va de son appropriation du terme :

– en psychologie

– en marketing

– en éducation

– en développement personnel

– en sociologie

– etc.

Des « écoles » de scientifiques (toujours eux qui pensent tout savoir, il faut bien produire du savoir pour être payé) s’opposent sur les bienfaits ou les gênes de ses biais.

J’ai écouté une conférence, durant laquelle une jeune étudiante faisait un contre-sens entre certains réflexes humains et les biais cognitifs. Peut-être que les derniers sont remplacés par les premiers ?
C’est comme pour la classification phylogénétique qui nous empêche de voir les cellules et donc de classifier les espèces vivantes. Désormais, seuls les scientifiques universitaires (car il n’en n’existe pas d’autres, à part les scientifiques du business qui sont en guerre contre les universitaires) décident de la classification du vivant.
Mais la plupart du temps, ils ne l’étudient que dans leur université, pas sur le terrain-(

Je m’éloigne des biais cognitifs, c’est surement à cause d’un biais cognitif -)

Ci-dessus un schéma avec des centaines de biais cognitifs ! (source : https://blog.fastandfresh.fr/biais-cognitifs-nudging-comportement-utilisateur-et-creativite/).

 

 

Refuser le négatif, dirigez-vous vers la lumière

Dernièrement, j’étais dans ma voiture et c’est le seul moment (et endroit) où je m’autorise à écouter la radio. Je précise que je ne roule pas souvent dans la semaine, une ou 2 fois pas plus car le reste du temps je marche ou je me déplace en vélo.

J’ai programmé 6 stations de radio dans ma voiture,  mais à chaque fois qu’il y a soit une pub, soit une mauvaise nouvelle, je switche. C’est ma règle.
Ce matin-là, je n’ai écouté que « France musique » car les  5 stations ne déversèrent que du négatif = des publicité débiles, des annonces négatives qui vont des entreprises en redressement judiciaire aux meurtres en passant par les désaccords politiques et les positions malsaines commerciales internationales.

Tout à l’heure, je faisais mes exercices de conjugaison en espagnol.
Je surfe un peu sur le net et je trouve un site dont je tairai le nom, par respect, même si vous allez le lire, ils ne le méritent pas :

Voici les exemples de phrases qu’ils nous proposent :

Les verbes et mots sont : relâchée, arrêtée (par la police), enterrer, gémir et cimetière.

Je n’aime pas cela du tout. Soit les auteurs sont devenus fous, soit ils ne s’aperçoivent même plus que leur mental a basculé du côté du maléfique !

Alors, oui, je refuse ce genre de bourrage mental néfaste et je préfère basculer du côté de la lumière.
Si vous n’y prenez garde, votre environnement vous assène toute la journée (entre la radio, les collègues, le voisinage, l’internet) des informations néfastes à votre mental.

L’état alloue 6000€ pour l’emploi d’une personne de plus de 50 ans

Aujourd’hui, je voudrais parler de l’impact de l’âge sur le mental, dans le monde du travail, en France actuellement.

Nous avons que le monde du travail n’attend personne, pas plus les plus de 50 ans, que les gens handicapés, fatigués… C’est un monde impitoyable. Et encore en France, il y a des planques pour planqués, des retraites (même pour ceux qui n’ont jamais travaillé de leur vie !)…

Quand j’ai financé ma formation pour avoir un DESS en RH, il y a 30 ans, je savais qu’il y avait moins de postes que de candidats. Il faut savoir assumer. C’est encore plus le cas aujourd’hui, des masters I&2, en veux-tu en voilà. Tous de plus en plus couteux (pour les familles) et de moins en moins accompagnants par les formations (on met des apprentis pas chers à mi-temps sur le terrain, certes, mais la qualité client est en chute vertigineuse).

Et les apprentis sont des personnes âgées de moins de 35 ans, c’est donc encore plus difficile pour un quinquagénaire d’être compétitif sur le marché du travail.

Les plus de 50 ans, dont je fais partie, sommes en « compétition » avec des jeunes (moins de 35 ans) qui sont privilégiés dans les postes (car l’état donne jusqu’à 6000€ aux entreprises, je crois) qui démarrent en se mettant l’étiquette d’expert.

Alors la logique (et l’égalité) serait d’allouer 6000€ aux employeurs de personne âgées de plus de 50 ans.

Ils semblent duper pas mal de recruteurs; mais dans moins de 15 ans (35+15=50), le retour risque d’être le même pour eux, voire pire pour certains métiers ou activités remplacées par des outils techniques.

La formation professionnelle est déséquilibrée par rapport aux besoins. Je m’étonne de trouver des formations CPF agrées par la Caisse des dépôts (donc financées par nos cotisations obligatoires) pour « conseil en pose d’ongles » mais rien sur « les plantes comestibles ou médicinales » !

Bref, il y a des besoins mais nous ne sommes pas préparés pour les couvrir. Il est temps de rééquilibrer les choses, si nous voulons chacun avoir une vie équilibrée, cad, de pouvoir trouver des compétences autour de nous, pour nos besoins essentiels de premier niveau qui rappelons-le ne sont pas les loisirs,  le bien-être ou l’épanouissement, mais manger, se loger, dormir, se soigner, se vêtir et penser.

 

Comment protéger son mental dans l’ambiance ?

Récemment, des amies étrangères se posaient la question sur l’ambiance générale actuelle (attention ce n’est pas l’environnement, cf. ma théorie de distinction sur les différences entre environnement et ambiance).

En tant que groupe de femmes hispanophones, nous sommes américaine, canadienne, colombienne ou française. Nous sommes donc chacune susceptibles d’être dans une ambiance politico-socio-économique différente.

La première analyse, très cartésienne mais vaine est la suivante :

Nous choisissons d’être exposées au négatif,  à longueur de journée. Car oui, c’est bien nous qui choisissons une partie de notre environnement et de notre ambiance.

Est-ce vrai que nous  choisissons  ?

Je choisis de vivre dans un pays, -pour certains qui ont la possibilité de vivre dans un autre pays que celui où l’on est né-.
Pas facile tout de même car au-delà de « il fait beau dans ce pays », il y a de nombreux paramètres à prendre en compte.

Je choisis le job que je fais (ou que je convoite). Avec un bémol sur de nombreux paramètres aussi car je ne peux être magicienne ou danseuse simplement.

Je choisis d’allumer la radio pour avoir certaines informations.
Pour ma part, je n’écoute pas grand chose à part la musique car ni les publicités, ni les informations générales ne soutiennent mon mental. Et la santé, c’est avant tout un bon mental.

La vie peut être une suite de recroquevillements sur soi

Alors, c’est simple, coupez les sources d’informations négatives et tournez-vous vers des sources positives. Il y en a. Par exemple, j’ai une liste de quelques sources sur les plantes et leurs bienfaits, et je sais que mon mental y trouvera son compte.

Je choisis les personnes de mon entourage (famille, amis, collègues, voisins…) que je souhaite fréquenter. Elles n’ont pas besoin d’être nombreuses mais doivent être de qualité.

Je choisis ce que je mange.

Je choisis ce que je fais le week-end.

etc.

Ensuite, il y a évidemment ce que je ne choisis pas.
A commencer par sa famille originelle (et c’est fort dommage !), puis ses voisins, ses collègues, ses rencontres obligatoires de tous les jours (commerces, voyages, etc), l’évolution de son lieu de vie, le jour de sa naissance, etc… Nous ne choisissons pas les taux d’emprunts, les taxes, la formation de l’infirmière qui va nous faire la piqure, le rachat d’une entreprise par une autre, la mauvaise gestion de notre syndicat de co-propriétaires, la pollution de la plage par les résidus de plastique, l’arnaqueur qui nous met à terre…

Mais peut-être que cette façon d’analyser la vie n’est pas la bonne, car forcément, on y trouve un haut, un bas, un recto et un verso, du bien et du mal. Car l’un n’allant pas sans l’autre, on n’avance pas. La vie est, parce qu’il y a la mort, dit-on.

Voici la deuxième piste à explorer, moins cartésienne ou dualiste, mais tout aussi utile :

Il y a autre chose que la vie et la mort.
Cet axiome ouvre de grandes et belles perspectives. Celles-ci ne vous sont pas exposées au grand jour car elles sont dans chacun de nous. Et pour les vivre il faut faire les rencontres humaines et vivre des initiations et rites. Ce n’est pas moi qui le dit mais de grands sages et philosophes contemporains. Cherchez-les et écoutez-les sur les radios et chaînes.