Faux et vrais positifs, Faux et vrais négatifs

Bonjour à chacune et à chacun,

J’étais très occupée ces derniers temps par le publication de mon dernier livre sur le domaine de la pédagogie (cliquez  ICI si intéressés).

Je voudrais vous parler  aujourd’hui des faux/vrais positifs et des faux/vrais négatifs.

Voici ci-dessous des cartes que j’utilise pour apprendre l’espagnol (les cartes manipulées et classées aident à la mémorisation).

Il s’agit d’expressions courantes. Comme vous le savez déjà, celles-ci cachent inconsciemment nos pensées.

Dites-vous plus facile « c’est pas mal !  » ou « c’est bien ! » ?
Recevez-vous de la même façon l’une ou l’autre ?

Personnellement, je n’ai jamais reçu  la 1re expression comme la 2e et je préfère largement un « c’est bien » qu’un « c’est pas mal ».
La personne qui émet l’expression n’a souvent pas conscience de ce qu’elle émet.

Je vous laisse découvrir les expressions et les classer vous-même.

Dire à quelqu’un « ne t’inquiète pas  » n’est pas la même chose que « cela se passera bien ». Je qualifie  la première cela de « faux positif ». On ne peut être positif en utilisant le verbe inquiéter.

Nous pouvons changer nos pensées.
Comment ?
– Tout d’abord,  le minimum de media, c’est comme le sucre dans l’alimentation, il en faut mais pas trop, sinon cela énerve.
– Ensuite, une formation pour désapprendre, ce qu’on nous a appris (hélas). Car la société est pleine de faux positifs et nous y avons été conditionnés.
Je conseille de trouver des lectures de sources d’informations neutres, de suivre des formations proposées avec une déontologie humaniste, de participer à des groupes de personnes avec lesquelles on pourra penser différemment, positivement en dehors des schémas de sclérose ou de pensée unique.

Je vous souhaite un joyeux Noël (vrai positif) et non pas (« sans doute passerez-vous un bon Noël »).

Que faire de ses blessures ?

Il y a les blessures physiques et les blessures morales.

Personne n’échappe ni aux unes ni aux autres. Certains les cumulent de façon très grave dans leur vie. Il y a celles qu’on subit et puis celles qu’on provoque (intentionnellement ou non).

Il existe  une classification longue  des causes de blessures :
– le rejet
– l’agression
– l’humiliation
– l’incompréhension
– la moquerie
– l’injustice
-la trahison
– l’abandon
etc…

Que faire de la blessure dans sa vie ?

Parlons de celles qu’on provoque.
Parfois on « blesse » par manque d’anticipation de la situation, par manque de protection aussi. L’important c’est de porter secours et de tenter d’apaiser, de réparer. Pour cela il faut entendre la victime. Accepter que notre attitude a déclenché une blessure chez elle.

Il faut s’obliger à se mettre à la place de la personne blessée, même si on est peu empathique.

Donner ses excuses  à la personne blessée est le minimum . Demander le pardon, s’il y a lieu.

Accompagner vers la convalescence et l’apaisement la personne blessée. Cela peut prendre du temps.

Parlons maintenant des blessures  qu’on subit.
Quelles sont-elles ? Pourquoi nous sentons-nous blessés ?

Avez-vous été blessé durant votre enfance ? Par qui ? Comment et pourquoi ?
Que pouvez-vous faire afin d’apaiser cette blessure qui n’a pas encore cicatrisé complétement et qui peut s’ouvrir à tout moment et de nouveau vous faire souffrir ?

De se retrouver blessé et non pas agresseur, change-t-il fondamentalement les choses pour vous ? Si, oui c’est que vous manquez d’écoute et d’observation. En progressant dans cette voie, cela vous permettra d’apaiser aussi vos blessures à vous .

Une fois de plus, bien se connaître, se comprendre, aidera à bien s’aimer. Et bien s’aimer et important pour aimer les autres !

 

 

 

L’acceptation

C’est un thème dont je me surprends à aborder assez fréquemment actuellement avec les personnes que je coache.

Que signifie ACCEPTER dans le domaine de la psychologie et du coaching mental ? Et qu’est-ce que cela vous fait quand on vous dit « Il faut accepter », « Peux-tu accepter ? » Dans ces cas,  l’acceptation n’a rien à voir avec l’acceptation d’un cadeau ou d’un geste.

Accepter peut être parfois facile et quasiment inconscient. Dans d’autres occasions, on dira même plus qu’accepter,  c’est AVALER, ou DIGERER.  Comme si on avait mis en bouche et qu’on n’avait plus le choix sur la suite.

L’acceptation de soi, de ses actes, de ses manques, de ses erreurs. Il y a beaucoup à accepter au quotidien.
Il n’y a pas d’essence, pas de médecin, plus de pain dans le panier…. Il faut accepter. Mais au-delà de ces faits quotidiens, plus profondément il y a à s’accepter soi-même, ce qu’on est,  ce qu’on fait. Afin de rendre plus fluide la pensée et les projets.
Sinon sans acceptation, on provoque des blocages, on construit des murs, on accentue la situation.

Attention accepter ne signifie pas se résigner ou lâcher. Quand on pèse la situation, on se rend compte que l’accepter va aider à la dépasser, à la laisser pour s’orienter vers une autre étape, sur laquelle on aura plus de prises.

Acceptez-vous des choses facilement et d’autres moins ? Lesquelles ? Je vous laisse vous répondre à vous-mêmes.

 

 

 

Grosses et petites frustrations quotidiennes

Comment gérer nos frustrations quotidiennes qui sont multiples et sur lesquelles on n’a pas d’emprise ou peu ?


Pictos pour les enfants handicapés

1 -Tout d’abord en faire la liste (exhaustive ou non)

– un appel téléphonique qui nous dérange au pire moment
– un fournisseur qui ne tient pas sa parole et est injoignable
– un livreur qui prétend que vous étiez absent et a déposé votre paquet à l’autre bout de la ville
– un fournisseur qui n’a pas de N° de téléphone et pour lequel vous n’avez pas de contact nominal possible (les impôts,  l’électricité, la banque, l’éducation nationiale…)
– un courrier important qui devait arriver et est toujours en attente
– un rendez-vous médecin urgent alors qu’on vous annonce 6 mois d’attente (quand quelqu’un vous répond)
– un voisin qui fait du bruit depuis des mois (parfois des années)
– votre Pixel qui tombe en panne mais bien que sous garantie,  la société google est injoignable et n’a pas d’email commercial (quel comble)
– une personne qui passe devant vous à la caisse ou sur le parking
– une relance bancaire ou un débit bancaire double
– un rendez-vous où vous attendez une personne qui ne viendra jamais et ne vous préviendra pas
– une machine qui vous lâche le vendredi soir
– une grève SNCF le jour où vous avez prévu de partir en voyage, organisé depuis des mois
– la perte d’un objet personnel (de coeur ou non, de valeur ou non)
– l’absence de réponse alors que vous en avez besoin
– des personnes qui mentent délibérément
– votre récolte potagère piétinée par un animal prédateur
– la cérémonie ruinée par une tempête inattendue
– votre maladie le jour d’un spectacle sans remboursement possible
– l’achat d’un nouvel objet qui est inutilisable (car non testé)
– recommencer quelque chose que vous avez déjà fait

Etc, etc, etc.

2 – Pour chaque frustration, indiquer le degré de votre gène (de 1 à 5)

3- Pour chaque frustration, indiquez si vous avez la possibilité de faire quelque chose. Si oui, noter le(s) action(s).

4- Si la frustration se reproduit, appliquer le(s) action(s) quand elles sont possibles

5- Si aucune action n’est possible, respirer profondément et dire tout haut :
 » j’accepte la frustration pour laquelle je n’ai pas d’action possible à mener pour l’instant. Je transforme cette gène afin de me sentir mieux et sans encombre. »

 

Rester stable

Quels sont les canaux d’informations que vous utilisez quotidiennement ?

Car ils sont importants dans l’orientation de votre mental.
Il est donc judicieux de les choisir.
Tout comme la nourriture, c’est important pour sa santé.

Je rappelle les éléments du bien-être  :

– choisir son lieu de vie avec soins

– choisir son alimentation

– choisir son réseau de santé

– choisir son 1er et 2e cercle social

– choisir son travail -en alignement avec vous-même-

– choisir ses amis

– choisir ses activités d’épanouissement personnel

– choisir ses canaux d’information

Bien sûr, on a rarement le meilleur de tous ces paramètres allumés en même temps. Mais on a beaucoup plus d’emprise qu’on ne pense sur son état mental quotidien. Et s’il est un domaine sur lequel on peut choisir c’est celui des canaux d’information.

Quel est-il pour vous ?

  • comment je m’informe sur la vie quotidienne et sociale locales
  • comment je m’informe en tant que citoyen français (les obligations, lois et ce qu’il se passe dans mon pays)
  • comment je m’informe en tant qu’habitant de la planète Terre
  • comment je m’informe sur des sujets qui me tiennent à coeur (professionnels ou passionnels)

Et enfin comment j’évite toutes les pollutions pour mon mental ?

Comme utiliser un bloqueur de publicité sur son ordi, ne pas avoir de télévision chez soi, contrôler mon temps sur les écrans avec un timer, payer des abonnements aux médias sélectionnés, ne pas écouter les bavardages inutiles, ne pas croire ce qui est écrit sauf si on a croisé les sources, etc…

 

Apprécier l’instant

Alors que j’écris un nouveau livre,  je m’auto-applique la notion qui consiste à apprécier chaque étape du projet sur lequel on travaille.

Ecrire un livre est un travail d’une année pour quelqu’un comme moi, qui suis  une auteure dilletante.
Ecrire est un acte de transmission complémentaire de celui de coach. Cela permet d’ordonner mes idées et mes pensées du stade de réflexions dans lequel je suis au moment de l’écriture.

Le but, un livre ici, sera très apprécié. Mais le chemin qui mène à ce but, bien plus long que celui de l’instant où l’on tient son oeuvre concrétisée dans ses mains, est à vivre pleinement aussi.  Il est long, semé de challenges divers et de joies à agir soi-même dans notre projet, c’est ce qui donne du piquant à la vie.

 

« On n’apprend que de ses erreurs. »

Récemment, je lis sur la toile un commentaire laissé par un coach mental : « on n’apprend que de ses erreurs ».

Je réagis et je lui envoie un message soft en lui disant que c’est une pensée réductrice car on apprend également de ses réussites, non?
Il rétorque qu’il a raison et persiste.

Je connais bien l’erreur dans la pédagogie puisque je suis experte d’une pédagogie qui en fait son cheval de bataille. (voir post précédent sur la définition d’un(e) expert(e))

Certaines idées reçues, les biais cognitifs, les phrases réductrices, les pensées parasites nous aveuglent et réduisent notre potentiel humain (encore un autre concept issu de la pédagogie dont je suis spécialiste .

Ce sont ces petits détails à changer dans notre quotidien qui mènent à la posture équilibrée, posée et calme.

Qu’est-ce qu’un expert ?

Alors que je travaille à l’écriture de mon prochain livre, je parcours un document  d’un collègue qui parle des points de vue sur la définition du terme EXPERT.

Je m’accorde donc une pause et prends le temps d’y réfléchir avec vous.
De plus en plus de personnes s’attribuent ce terme dans leur CV, sur linkedin comme ailleurs.

« JE SUIS EXPERTE EN PATISSERIE »

C’est bien, mais si tout le monde est expert, on ne s’en sort pas.

Et vous, êtes-vous expert ? Si oui en quoi ? Et qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Avez-vous déjà réfléchi à ceci ?

J’avoue que je ne suis pas en accord avec des jeunes âgés d’une vingtaine d’années qui affichent le terme d’EXPERT. Car pour moi, devenir un expert (le choix du verbe est précis) se fait sur une longue période d’années d’expériences variées. Mais il n’y a pas que les jeunes qui se déclarent EXPERTS, les autres aussi ? Alors ?

Prenons l’exemple d’une expert en pâtisserie .

Qui est-elle par rapport à une pâtissière qui ne le sera pas ? Au début elles ont pourtant suivi la même formation (avec plus ou moins des nuances académiques) ?

L’experte aura en plus de l’autre professionnelle :

– de longues années de pratique (30 ans au moins)
– des apports extérieurs divers comme des cours à l’étranger (en pâtisserie orientale par exemple)
– elle aura travaillé dans des contextes différents (pâtisserie en restauration, en grand distribution, etc..)
– elle aura expérimenté des sentiers parallèles comme photographier la pâtisserie, travailler le chocolat en pâtisserie…qui l’auront fait progresser plus que la pâtissière qui fait les mêmes recettes depuis 20 ans.

Bref, la pâtissière aura agit dans son domaine, de telle sorte qu’elle pourra en parler (et peut-être le transmettre) avec facilité quelque soit l’angle abordé. Peu de questions, même les plus pointues, la laisseront sans réponse car la pâtisserie n’aura (quasiment) plus de secrets pour elle comme on dit.

Alors n’hésitez pas et achetez vos pâtisseries chez un ou une experte !

PS : je ne suis pas experte en pâtisserie (hélas !)