Comment ne pas être dans la frustration permanente ?

Ce ne sont pas les autres qui provoquent les frustrations mais nous-mêmes.

Quand suis-je frustrée ? Quand j’ai loupé le métro sur le quai, quand j’ai oublié mon téléphone dans une poche de vêtement, quand je n’ai pas arrosé mon pied de tomates et qu’il est mort, quand je devais faire quelque chose d’important et que j’ai oublié, quand mes enfants ne m’ont pas obéi, etc.

Vous voyez que c’est vous qui déclenchez la frustration. Celle-ci n’existe pas de façon intrinsèque.

Alors comment se créer moins de frustrations ?

1) prendre conscience qu’on est en pleine frustration provoquée par nous-même.
Ecrivez la liste de tout ce qui semble vous frustrer ordinairement.

2) est-ce qu’on peut rapidement l’éliminer ? Sinon l’atténuer ? Sinon pourquoi ne pouvons-nous pas l’atténuer ?
On ne peut supprimer le bruit frustrant dans notre appartement du train qui passe, mais on peut s’acheter des écouteurs, on peut équiper ses fenêtres de triples vitrages et si vraiment ceci devient insupportable, il faut envisager de déménager car la frustration fait place à une gène.

3) comment éviter qu’elle ne se reproduise ?
La plupart des frustrations peuvent être adressées, donc disparaître. Encore une fois, c’est nous qui la créons dans notre mental. Alors à nous de la supprimer aussi.
On peut se parler et faire en sorte de progresser jour après jour.
Par exemple, je suis frustrée d’oublier de mettre mon déodorant le matin avant d’aller au travail. Je mets en place plusieurs déodorants (dans mon sac, ma voiture, dans l’entrée à côté des chaussures) et des affichettes pour me rappeler combien c’est important et combien je serai heureuse de ne pas être une fois de plus frustrée par cet oubli majeur !

4) peut-on anticiper sur certaines frustrations ? Oui, la plupart sont envisageables.
Il faut par exemple être dans le ralentissement, la conscience des actes et paroles, le moins dans toute choses. Achetez moins et vous aurez moins de pannes, de pertes ou de déceptions.

Organisation, anticipation, double checking, usez de petites habitudes qui vous ôtent des frustrations.

Pour ma part, j’évite d’acheter des machines, gadgets, robots, outils qu’il faut monter, charger, brancher, mettre à jour, etc.
J’évite le plastique, polluant et fragile. J’anticipe d’avoir moins de déchets à trier et porter.
Je ne vais pas au restaurant car je préfère ma cuisine, et je sais que je suis frustrée quand on me sert de la « mauvaise » cuisine.

Je ne m’inscris pas à des activités où je ne pourrai pas me rendre, je n’achète pas de livres que je ne lirai pas, etc.

Je ne participe pas à des groupes sociaux dans lequels je ne peux m’exprimer.

Bref, je cherche à me simplifier la vie et en la simplifiant, je diminue les frustrations, et je rends plus zen mon quotidien.

 

Tenir mes objectifs, séance d’auto-coaching !

Nous sommes au 59e jour de l’année 2023.

Où en sont mes objectifs ? Je regarde les curseurs que j’ai pu mettre en place. Sans eux, je ne saurais où j’en suis de mon objectif sur les séances de stretching/yoga.

C’est bon, je tiens le rythme.
25 séances quotidiennes sur 59 jours, cela fait à peu près 42%. Ou alors presque 3 jours sur 7.

Je sais qu’il ne faut pas que je me relâche trop car sans compter que les chiffres s’effondreraient, c’est aussi ma forme qui en pâtirait.

Ce qui me tient mentalement : des pensées. Celles-ci soutenues par une organisation alignée : j’ai le lieu aménagé et j’ai le temps dans mon agenda pour mener à bien mon objectif.

Je saurais  m’occuper des grains de sable qui arriveront, car il y en a toujours. J’ai par le passé, prouvé que je pouvais être agile et aménager les situations pour ne pas perdre  de vue mon objectif.

Je continue et je réussis.