Encore deux grands événements sportifs auxquels j’assiste (à distance) et pour lesquels je me pose la question suivante : Où sont les coaches ?
Le premier événement, c’est la défaite de l’américaine A. Anisimova qui perd 6-0 6-0 en finale du tournoi de Wimbledon.
Bon on se dit qu’elle est fatiguée, qu’elle n’avait pas le niveau de son adversaire (I.Swiatek), qu’elle n’a pas encore d’expérience, etc.
Mais quand vient le temps de prendre son prix et de parler au micro devant des millions de spectateurs et de téléspectateurs, c’est la 2e défaite : elle bafouille, elle pleure, elle remercie sa maman en se frottant les yeux….
Le travail du coach d’une athlète (plus qu’une sportive) de haut niveau, c’est de la préparer à tout ceci : la défaite cuisante, la prise de parole dans ce genre d’événement.
Bref, soit elle change de coach, soit ils se mettent enfin au travail !
Le 2è événement c’est l’attitude d’un tout aussi jeune athlète, un motard cette fois. Mais son attitude est grave car elle peut tuer un de ses concurrents !
Lors du Grand Prix de Moto GP moto 2 en Allemagne, le pilote D.Moreira tombe, il se relève et sans regarder derrière lui, il se remet au ralenti sur la piste où BING ! arrive le peloton ! Et l’un d’eux chute.
A quoi servent les équipes qui entourent ces athlètes et qui sont de plus en plus étoffées si elles oublient de leur dire qu’on ne retourne pas sur une piste à petite vitesse, ou si elles ne les préparent pas à prendre la parole dans un cas de blessure, d’abandon, de victoire ou de défaite ?