Réponse d’enfant à la question « Pourquoi es-tu content de ce que tu as fait ? »

Ici l’enfant décompose sa  démarche en deux temps  :
1) il a essayé, c’est déjà parfois une étape difficile
2) il a réussi
Ensuite il ajoute « moi-même » qui est  de l’ordre d’une dimension psychologique et spirituelle plus avancées que la simple expression « j’ai essayé et j’ai réussi ».

Pour réussir il faut essayer soi-même, c’est simple.
En revancher pour essayer, il faut y être encouragé ou alors s’encourager soi-même, il faut être persistant si on veut aller à la réussite ou à la victoire.

Sur ce chemin se dressent tant d’obstacles intérieurs et extérieurs que celui qui peut prononcer ou écrire cette phrase fait preuve d’une certaine maturité !

Quelles sont les expressions que j’utilise ?

Pour mes sessions hebdomadaire d’espagnol (je suis trilingue et j’utilise une seule langue au quotidien alors depuis la pandémie j’ai la chance de parler en espagnol par zoom avec un groupe d’une dizaine de personnes.) une dame à proposer que nous révisions les expressions émotives courantes.

Nous y voilà de nouveau avec les émotions !

J’ai eu l’idée (en tant que pédagogue, je ne peux m’en empêcher !) de copier ces expressions sur des cartons pour les mémoriser (recgo en français et verso en espagnol). J’ai eu la confirmation durant la session orale, une fois de plus, que la focalisation humaine sur le négatif est supérieure à celle sur le positif. Les quantités des expressions proposées en attestaient, mais j’ai choisi d’apprendre le plus d’expressions possibles positives et de les privilégier et donc d’en écrire plus sur mes cartes.

Voici la liste des expressions vraiment positives

Celle des expressions que j’appelle les « faux positifs ».
Nous exprimons du positif  mais de  façon négative, comme « Ne t’inquiète pas ! » Alors que la bonne formule serait « soit confiant ».

Celle des expressions négatives

Et vous quelles sont vos expressions favorites ?

Un livre sur le mental pour les tennismen

Je vous conseille la lecture de ce petit livre très sympa.

L’auteur a édité toute une série de livres avec « the inner game of » en début de titre. Je le trouve très intéressant.

Multipliez les lectures et les échanges avec des personnes proches de nos centres d’intérêt, cela fait du bien à notre intelligence et si le sujet  de vos lectures est le mental, il bougera forcément.

Tout ce que ne me tue pas me rend plus fort : FAUX

J’entends souvent cette citation de Nietzsche (semble-t-il)

Tout ce que ne me tue pas me rend plus fort

Elle autorise, selon certains, à souffrir et à faire souffrir; car tant que vous n’en mourrez pas, cela peut continuer !

Tous les philosophes se sont penchés sur la question de l’existence, litanie de malheurs auxquels personne n’échappe.
Et le raccourci-cliché déclenche ces pensées limitantes, que certains essaient de vous mettre dans la tête :

  • on ne meure pas d’une gifle
  • pour gagner faut accepter d’avoir mal
  • même avec une blessure, tu y retournes, t’es un sportif !
  • c’est juste un petit bobo de rien du tout
  • ne fais pas ta gonzesse, encaisse !
  • faut souffrir pour être beau
  • Pour guérir, faut avoir mal
  • je ne sais pas soigner sans que cela fasse un peu mal
  • etc…

Arrêtons-là la longue liste. Celui qui veut faire de sa vie une suite de souffrances, de blessures, de trahisons et de mensonges en a le droit. En revanche, il ne peut l’imposer aux autres.

La performance n’est pas synonyme de blessures (ni physiques ni psychologiques) ni de souffrances. La performance, c’est une suite d’efforts, c’est de la ténacité, du travail sur soi-même, de l’organisation, du contrôle. C’est aussi de la résistance à ces pensées limitantes (voire militantes) qu’on vous rabâche ainsi qu’à toutes ces petites maltraitances insidieuses que beaucoup de personnes et professions s’autorisent à vos dépends !

Le coaching mental accompagne l’individu vers le mieux-être et la performance.

De belles images de fairplay de la part de jeunes sportives

 

Ce matin j’ai ressenti une belle émotion en voyant l’attitude fairplay des jeunes skieuses des JO 2022 de Pékin, dans la discipline de « slopestyle » que j’avoue ne pas connaître avant ces JO.

A peine sa course terminée, la nouvelle médaillée d’or s’est vue rejointe immédiatement par les 2 autres médaillées (qui venaient donc de descendre d’une marche du podium) pour la féliciter.
Elles étaient en liesse et plus tard elles furent rejointes par les autres jeunes femmes qui toutes ensembles ont  improvisé une danse de joie, d’être là rassemblées par un événement sportif de grande envergure et unies dans la même famille que représente leur sport.

Merci à elles pour de belles images après de belles images ! Et vive le sport !

Modèles ou contre-modèles ?

Dernièrement, on a pu assister en direct (ou presque) à deux attitudes opposées, en regardant des joueurs de tennis en tournoi en Australie.

Vous avez un joueur type modèle positif, en la personne de Auger Alliasime, un jeune canadien de 21 ans qui arrive en 8e de finale contre un joueur mieux classé et expérimenté que lui, Medvdev.
Le match est d’une fluidité étonnante et passionnante à suivre. Ce très jeune homme, a une attitude de « performer ». Il est calme, posé, concentré, fair-play, souriant.

Dans ses interviews, il explique qu’il travaille depuis des années (il n’a que 21 ans pourtant) pour arriver à faire ce qu’il a accompli dans ce match !

A l’opposé du spectre, vous avez Kyrgios. Une personne qui se permet tout avec tout le monde et qu’aucune organisation ne stoppe en dépit de ses actes condamnables.  Enragé, il a blessé un enfant en envoyant une balle dans les spectateurs -qu’il méprise ouvertement- !

Si le sport est devenu en très grande partie un spectacle, j’espère qu’il soit celui de joies, de performances, de courage et pas du contraire.

De beaux comportements comme celui d’Auger Aliassime sont  un exemple et un assurance que l’Homme soutien l’Homme, depuis la nuit des temps.

Les bonnes résolutions (de début d’année)

Même avec des objectifs écrits, quantifiés, atteignables, on peut déraper à tout moment.

Par exemple, « je fais une séance de stretching quotidienne » (plutôt que je DOIS faire, verbe devoir dont on abuse à mon avis), n’est pas atteignable vu que l’an passé mon quota était d’une séance tous les 3 jours.
Pour 2022,  mon objectif est de « dépasser ce ratio 2021. »
Comment faire si je veux REUSSIR ? Sachant que ce ratio, selon moi, était déjà très élevé.

Voici des pistes pour améliorer ma performance.

  • J’essaie une organisation un peu différente (quand, où, combien de temps)
  • J’essaie de réduire les séances car elles sont longues et me prennent du temps (et cela m’empêche de les faire dans des laps de temps trop courts)
  • J’invite des personnes à faire un bout de la séance avec moi

L’organisation est alignée, donc au service,  des objectifs.

Conseil de début d’année

J’ai déjà parlé du thème à plusieurs reprises en 2021 :
« noter pour progresser »

Pour  jauger convenablement une situation, des outils de récolte d’informations de terrain sont indispensables. Et ces informations figurent  dans nos téléphones, dans nos photos, dans nos agendas, dans nos cahiers de notes électroniques ou pas.

Par exemple, combien de fois avez-vous fait une séance de stretching ? Les quels jours de la semaine ? A quelle saison de l’année, etc… Avec une analyse de vos data personnelles, vous pourrez améliorer votre posture, vos performances, votre qualité de vie.

En notant vos data individuelles au quotidien, vous en aurez beaucoup à traiter. Personnellement j’utilise une feuille excel avec un code couleur par type d’activité et je les numérote au quotidien.
Ainsi j’ai fait 109 séances de stretching en 2021, soit à peu près une séance tous les 3 jours. J’ai remplacé cette activité par une autre en été, car en hiver mon score et d’une séance tous les 1,5 jours.  Ma performance est meilleure en début de semaine qu’en fin de semaine.
Cette analyse me permet de revoir un peu mes objectifs pour l’année 2022.

Prenez le temps d’enregistrer vos datas personnelles de 2022 pour progresser.

Et passez une année dans laquelle vous agissez pour votre équilibre global !

 

Quand Pétain supprimait l’herboristerie

 

Savez-vous que c’est une loi votée le 11 septembre 1941, alors que Pétain gouvernait la France, qui a supprimé le métier d’herboriste ?

Pourquoi ?
Afin de donner tous les pouvoirs aux pharmaciens, acteurs d’une nouvelle industrie qui aujourd’hui s’est avérée plus que prometteuse, puisqu’elle a une emprise sur nos vies, quoiqu’on en pense.

Créé en 1778 par la faculté de médecine de Paris, le diplôme d’herboriste a disparu, avec lui, des compétences à soigner, se soigner soi-même, à partir de la nature.

C’est important d’analyser globalement notre culture, en mode méta. On dézoome notre visualisation du monde un maximum pour nous observer nous-même, vivre dans notre environnement et notre ambiance. Et plus on prend du recul, plus on peut voir les organisations, les systèmes, les échanges de produits et  les interactions humaines.

Qu’est-ce que l’Homme est en train de faire ? Qu’est-ce que notre Grande Civilisation fait ? Dans quelle direction veut-elle évoluer ? That is the question.