« Ma chaudière est tombée en panne, vendredi soir. 2 jours sans chauffage, en plein hiver ! Et puis lundi matin, le dépanneur est chargé de toutes les pannes du week-end, alors viendra quand il pourra mardi au mieux ! »
« Mon fils s’est coupé le doigt, les urgences du samedi soir étaient surchargées. Nous avons attendu 4 heures. »
« Je devais visiter un appartement mercredi dernier mais le clerc de notaire ne travaille pas le mercredi, il s’occupe de ses enfants. C’est bien, mais moi je dois poser un jour de congé pour visiter les autres jours de la semaine. »
On ne peut continuer de la sorte, à diminuer les temps de travail et les répartir selon ce qui arrange le travailleur. Personne ne veut travailler la nuit, pendant les vacances, tôt le matin ou en hiver, ni faire les 3/8 !
Et pourtant le vie, elle continue. 24h/24. Sans interruption.
Alors, si on veut qu’elle continue dans de bonne conditions, il faut trouver une autre solution que celle de ne pas travailler le mercredi ou le vendredi après-midi.
Disons que les semaines n’existent plus telles qu’on les conçoit et que chacun travaille 4 jours sur 7, toute l’année (hors semaines de congés payés qui je le rappelle sont les plus longues en France).
Nous gagnerions tous, car il n’y aurait pas interruption de services.
Raisonner et ne pas se laisser endormir, est essentiel. Nous pourrions sombrer vers une instabilité. Les relations humaines reposent sur un équilibre et un raisonnement. Et sur le partage, des tâches comme des loisirs.
La semaine des 4 jours, ok mais cela signifie que partout des personnes sont absentes de leur poste de travail. Car notre société ne permet pas d’embaucher des travailleurs seulement pour le mercredi ou le week-end.
Les femmes ne pourront plus accoucher quand le travail se déclenchera, les blessés ne seront pas soignés le week-end ou la nuit, les restaurants seront fermés le soir etc…
Travailler ce n’est pas seulement gagner de l’argent, c’est participer à une communauté humaine qui s’équilibre car est reliée.