Djoko a essayé, hier soir, de gagner « le » grand Chelem, cad les 4 grands tournois internationaux remportés la même année.
Et il a échoué. Je ne l’avais pas donné gagnant et je vous explique mes raisons.
Tout d’abord, je crains qu’il ne soit épuisé depuis des mois, et pas de chance, cette année tombait sur les JO en plus du big chelem !
Ce qui a été étrange, c’est qu’il n’a pas rusé comme d’habitude, avec ses sorties de terrain (je rappelle que j’avais analysé bien avant les medias, cette tactique dont font fureur, les Tsitsipas and co désormais) pour aller aux vestiaires, ses sparadraps ou ses appels de kiné. C’est dire à quel point le match a été expéditif !
Je ne porte aucun jugement car je sais combien ces athlètes de haut niveau sont cassés de partout de l’intérieur coomme de l’extérieur et que sans une large équipe de professionnels, ils ne pourraient parvenir à leurs exploits.
Ensuite, la pression extérieure a été très forte et exceptionnelle, nouvelle pour lui, et s’il avait été en pleine forme, il y aurait résisté, il a vécu pire dans le passé.
Là, non, Djoko n’est plus que l’ombre de lui-même, on le serait à moins.
Il ne pouvait faire face à tout à la fois et la chute fut rapide et décisive.
Bien entendu, ce n’est pas la fin de sa carrière d’athlète, c’était seulement une marche trop longue, une ascension à trop haute altitude.
Nous avons nous aussi, parfois, une marche trop haute qui s’impose à nous. Nous la tentons, forcés par le destin.
Parfois cela passe, parfois on se blesse sérieusement mais on repart à la rescousse dès que possible.
Cette marche c’est l’accident, le cancer, la trahison, la solitude, l’échec. Personne n’y échappe, les Djoko comme les autres. Mais seul c’est bien plus difficile de se relever.