Un renouveau culturel

J’en parlais encore ce matin avec une éducatrice qui a travaillé en RDC (République Démocratique du Congo).

Tout y est possible, le pire comme le meilleur. Le pire, avec les enfants abandonnés ou maltraités physiquement et psychologiquement, le meilleur avec toutes les bonnes actions immédiates possible puisque rien n’y fait barrage.

L’éducatrice me disait qu’elle a voulu créer une école, et le lendemain des enfants affluaient !

Notre modèle culturel français s’effondre, il faut le voir.

Par une prise de conscience réelle et profonde et par l’action, nous pouvons inverser cette pente. Que ceux qui profitent du système arrêtent de le faire car ils en seront victimes à un moment donné aussi.

Le système nous étouffe, alors il faut l’améliorer là où ça coince. Ensemble, levons-nous et agissons. Pour nos enfants, pour nous.

Hier je parlais de la mort annoncée du tennis français. Un autre est en marche, et chaque petit pas compte (c’est le principe du déplacement au tennis aussi-)

De belles énergies saines, créatives, agiles, courageuses et optimistes sont nécessaires et inspireront nos enfants. Ce premier plan humain et primordial.

Nous avons besoin d’éducateurs, de métier et de coeur.
Eduquer est un métier, pour lequel, il existe peu de formations.  Même les enseignants -qui devraient s’appeler éducateurs puisque leur employeur est l’Education Nationale, non ?- ne sont pas formés à ce métier.

Ensuite, ils accompagneront le sport de leur choix. Mais je le répète dans le diplôme « éducateur sportif » il devrait y avoir le métier d’éducateur.

Le sport est bon pour l’Homme, il peut y trouver la globalité holistique pour devenir un individu qui se tient bien debout.

 

Comment faire renaître le tennis en France qui se meurt depuis des années ?

Vous n’êtes pas sans savoir que le tennis en France est mort. Je le répète depuis longtemps à travers mes diverses expériences concrètes, étant moi-même joueuse et passionnée (je regarde en retransmission les grands tournois, et c’est couteux financièrement), ainsi qu’un de mes fils.

On lira dans quelques années « la faillite de Roland Garros ». Dommage, on vient de refaire le « Central » ! Mais RG n’est pas concerné par ce qu’il se passe en France. Nos joueurs français non plus, la plupart habitent en Suisse et viennent pour des tournois et apparitions marketing.

Je partage quelques éléments factuels, pour une vision réelle de l’état des lieux du tennis en France en 2022.

En ce beau mois printanier, je suis la seule personne à me proposer pour être présidente de l’association du club de tennis d’un village en Province. Il n’y a pas d’autre prétendant pour gérer la trésorerie, alors le club va fermer et seule une poignée de joueurs seront concernés.  Ils ne sont pas inquiétés car le village voisin a lui aussi une association et des courts -C’est le cas partout en France, le foncier tennistique est colossal. – OUI MAIS, s’il en est de même dans le village voisin ? Et il en EST déjà de même. J’en viens, alors je sais de quoi je parle. Un club où règnent une poignée d’individus qui ne pensent qu’à eux : un éducateur sportif (qui ne mérite pas du tout le titre d’éducateur tant il hurle sur les enfants et les menace) et quelques familles qui prennent les créneaux horaires depuis 10 ans, alors des nouveaux  arrivants n’ont pas leur place (sauf en tant que remplaçant en tournois, remplaçant qu’on ne fera pas jouer, bien sûr mais qui est indispensable à la constitution d’une équipe).

Les courts de tennis sont vides à l’année, y compris durant les vacances scolaires. Seuls quelques petits malins, non « vérouillés » par le club du village ont compris qu’ils pouvaient s’en mettre plein les poches en proposant des formules de stage estivals que leurs homologues collègues eux ne peuvent en revanche proposer.

Pour ceux qui ne connaissent pas le tennis en France sachez qu’il n’y a pas de stage de tennis dans les clubs pendant les vacances scolaires, car les éducateurs salariés des clubs sont en vacances ! Ou alors parce que l’association ne les laisse pas en organiser pour un tas de bonnes mauvaises raisons ! Et quand ils en proposent c’est pour les débutants, très jeunes et de familles riches en  vacances qui veulent occuper leurs enfants une heure par jour.

Je ne suis pas contre mais ce n’est pas ainsi qu’on remontera le tennis français.

Bref, mon fils (junior) et moi (senior) sommes rejetés dans les clubs. On veut jouer, s’entrainer, prendre des courts. Rien n’est possible.  Ah si ! PAYER SA COTISATION et sa LICENCE. Car faut payer mais rien attendre en retour.

La FFT, dès août 2021, annonçait des obligations de masques, de vaccins, etc. Les premiers sur le front des contraintes envers leur cible qu’ils auraient dû au contraire chouchouter, non  ? Car on parle bien des enfants (et des familles qui paient pour eux).
A ma lettre sur la plainte du paiement pour rien d’une licence et d’une cotisation durant des mois de confinement en 2020, on ne m’a rien répondu.
En septembre, les gens ont repayé sans réclamer et l’état a poussé le paiement de septembre, avec des chèques sport.
Quelle belle hypocrisie démagogique.

Il faut faire payer tout en bas, les millions de licenciés. C’est ainsi qu’on nous appelle « Etes-vous licencié ? »
Savez-vous que Roland Garros a été dédommagé par ses assureurs des pertes dues à l’annulation de RG ? Pas nous, les petits licenciés.

Je finirai mes expériences avec le  seul stage de tennis estival, dégoté en août 2021 sur une île française. Je tairai les noms et tarifs de l’organisateur qui affiche accueillir par ailleurs des tournois internationaux pour tennis en fauteuil sur une belle plaquette aux pages épaisses en couleurs.

Sur le terrain (avec jeu de mot), ce directeur peine à accueillir des enfants, et sans doute exténué de son année, est parti le lendemain en vacances à la montagne en famille pour la semaine, laissant les jeunes sous la responsabilité d’à peine moins jeunes. Et tout ceux-là dormaient à 9 en mobile home et étaient nourris quand on avait le temps !
Des 3 tournois annoncés, seuls 2 ont eu lieu et les enfants jouaient au tennis que s’ils en avaient envie !

Je stoppe là les faits, pour moi le tennis français actuel est Mort. Mais comme je ne suis pas de la trempe de ceux qui critiquent, se plaignent, utilisent quand même, en profitent et ne proposent rien, je réfléchis, j’imagine, j’agis.

J’ai décidé de ne pas payer une cotisation à notre ancien club qui nous maltraitait (l’éducateur a tout de même été payé sans travailler et n’a pas rattrapé les cours non plus sous prétexte qu’il n’était pas disponible !) et une licence à la FFT.  J’ai écrit des courriers, restés sans réponse ou alors « personne d’autre ne se plaint et tout le monde accepte ».

En avril dernier, pour que mon fils puisse passer les tests de ramasseurs de balles à RG, j’ai accepté de jouer le jeu de la licence et  de la cotisation dans un autre club plus accueillant -mais comme je l’écris en début de post, le club est quasiment mort-.

Enfin, sur les pistes à creuser, j’en parle dans mon document « Comment reconstruire le tennis français ». Depuis des années, je suis concernée par ce devenir au-delà de l’effondrement.

J’ai visité des petites structures tennistiques privées françaises, qui ont grand courage à essayer de proposer du tennis aux jeunes qui le désirent.  Ce sont les seules à être créatives -et vu de près, ce ne sont pas des Nadal Academy-  L’une d’elle a fermé après le confinement du Covid. Dommage pour les jeunes et aussi pour les créateurs qui avaient vraiment fait de gros efforts.

Au quotidien, je parle aux familles, aux éducateurs ouverts, positifs et qui veulent s’investir en solutions, propositions et projets. L’accueil est plus que mou. « on ne peut pas organiser de tournois », « on ne peut pas réduire les terrains », « on ne peut pas aménager les règles », « on ne peut pas retirer les enfants de l’école pour s’entrainer » (laquelle ?, celle actuellement en dérive qui a laissé les enfants sous masque pendant des années !), « on n’est pas formés », « on n’a pas de budget », « ça toujours été ainsi », « comment veux-tu changer les choses? » Je vous fais grâce des pensées limitantes.

Dans un sport individuel, la mentalité est très individuelle. Seulement c’est ensemble que nous pouvons construire le tennis de demain.

Si mon document de 80 pages « Comment reconstruire le tennis français » vous intéresse, écrivez-moi !

 

Hier j’ai pu assister à un spectacle sportif exceptionnel : la joie exprimée d’un compétiteur de haut niveau ayant perdu.  Oui j’écris bien la joie exprimée publiquement lors d’un échec. Il s’agit de Davidovitch, un jeune tennisman que je ne connaissais pas avant ce tournoi Master 1000 de tennis cette semaine à Monte Carlo. Il  perdit le match de finale contre Stefanos Tsitsipas.

Il adopta une belle posture de sportif et une attitude de perdant hors pair. Il était si heureux d’être là. Son équipe et lui sont allés saluer l’équipe adverse.

Bravo et merci à ce jeune homme de 22 ans qui fut un modèle de comportement pour nous tous. Il compense l’attitude si néfaste de pas mal de sportifs (et aucun sport n’y échappe) dont nous tairons les noms, vous les connaissez. Ceux qui insultent,  jettent leur raquettes, en veulent à tout et tout le monde, menacent, shootent dans le public et vont jusqu’à frapper les autres. -Récemment un  très bon joueur de tennis en colère avait tapé l’arbitre de sa raquette !-

Ce qui compte c’est  d’apprécier le chemin que l’on peut choisir de parcourir et la façon dont on vit l’instant présent, qui est momentanément l’aboutissement de ce chemin et sur lequel on n’a plus d’emprise. C’est à la mode de dire cela mais de savoir se l’appliquer à soi-même est une posture dont on tire le bénéfice (et les autres aussi-).

 

 

 

 

 

Les petites cartes mentales

Cette  année j’accompagne deux jeunes filles en soutien en Mathématiques et j’enrichis chacune de mes sessions avec du coaching mental.

Dernièrement  j’ai eu l’idée de noter des pensées sur une petite carte,  comme « je réussis »,  « je progresse »,  « je m’aime »…

Elles apprécient, c’est nouveau pour elles.  On ne leur dit pas cela au lycée (l’une d’elle m’a même dit que sa prof de Math lui a dit que ce n’était pas la peine de faire du soutien scolaire tant elle était nulle !).
Et bien figurez-vous qu’à l’issue de la séance elle m’a demandé d’emporter  avec elle la petite carte : « je réussis » !

 

Points de vue et perspectives

Que voyez-vous sur cette photo ?

Et sur celle-là ?

La même chose ?

C’est la même fleur, prise en photo le même jour (je suis la photographe -)

Mais ce n’est pas la même chose. C’est-à-dire que l’angle de vision n’est pas le même et ne met pas en perspective, à plat visuellement ici, les mêmes caractéristiques de  l’objet.

La première photographie nous laisse apparaître l’organisation des pétales de la tulipe,  et la profondeur dans laquelle l’insecte va devoir plonger pour butiner le nectar.

La seconde photo nous laisse avoir une vue d’ensemble, sans relief mais avec un contour habituel visuellement parlant.

Il y a plusieurs approches visuelles (et aussi par le toucher et l’odorat) de la tulipe et elles sont complémentaires pour nous  faire sentir (jeu de mots) l’entièreté de la fleur.  Il n’y a pas de concurrence entre les visions.

Il en est de même dans notre représentation du monde et des relations humaines.  Il y a des approches complémentaires, progressives, différentes. Se laisser guider  et renouveler ses approches et perspectives permet d’approfondir, de mieux connaître le monde et soi-même.
Et c’est toujours à perfectionner…

 

Le melting pot psychothérapeutique

Récemment j’écrivais un article sur le mauvais goût d’une recette dans laquelle on met une  pincée de chaque épice de notre panier à épices. Cela n’a plus de goût et même pire, c’est immangeable.

Il en est de même en pédagogies. Attention je parle de vraies pédagogies.
Si on les mélange, elles ne servent plus le but initial.

Je me posais la question sur les psychothérapies et thérapies :  TCC, sophrologie, PNL, AT….. Là aussi, on ne peut tout mélanger sous risque de déstabiliser la personne.

On réfléchit  à la complémentarité quand une direction est prise.

Pour se connecter avec soi-même

 

La Nature est belle et forte, elle nous le montre actuellement en ces jours de printemps à venir. Les bourgeons de feuilles apparaissent sur les arbres.

Allons dans la forêt, dans les parcs et jardins et posons-nous. Les oiseaux sont là pour nous permettre une connexion multisensorielle avec la Nature.

 

Recherchez des coins tranquilles, cad, sans personne  d’autre que vous-même. C’est dans le désert que l’Homme se trouve. Et c’est aussi la Nature !

J’ai la joie de pouvoir suivre un cycle d’informations de 7 journées sur les plantes sauvages et médicinales. Avec notre petite loupe dans la poche nous avons débuté les observations de plantes. On s’émerveille ensemble, les uns les autres, suivant nos connaissances et notre sensibilité.
La diversité de la nature nous émerveille et nous rend humble.  Nous respirons profondément .

 

Un bain de Nature et nous sommes en phase avec nos besoins vitaux donc de notre équilibre !

 

 

Remettre de l’humain dans notre quotidien

Si nous voulons échapper à la fin de notre civilisation, je pense que la seule voie (et voix) est celle  de l’humain.

Au-delà des organisations et des systèmes qui montrent vite leurs limites,  leurs faiblesses, leurs injustices et leurs violences, seul l’humain et sa relation sociale matûre peut pérenniser la civilisation.

Pour cela, il faut réfléchir à qui on est, ce qu’on fait, ce qu’on veut faire. Trois questions essentielles que les enfants portent en eux dès leur naissance et qu’ils expriment très tôt par : « d’où je viens, qui suis-je et que vais-faire plus tard ? »

Je rencontre et entends quotidiennement des adultes qui ne sont pas dans cette dynamique et sont donc dans une spirale qui les pénalisent eux aussi.

Se cacher derrière une organisation (ou un système) n’est pas une solution car d’autres l’appliqueront à notre gouverne. La seule solution est  de rompre la boucle et de la transformer en une énergie vertueuse et donc une relation humaine.

Si on ne peut plus parler à des humains (machines et protocoles), si on ne peut plus expliquer la situation (qui n’a pas pu être prévue par la loi) alors nous irons dans le mur mais non pas de façon individuelle : de façon globale.

Aujourd’hui si je suis malade en  France,  je dois prendre rdv grâce à  une application informatique afin de voir un généraliste durant 15 minutes.  Les délais de rdv médicaux sont jusqu’à 6 mois actuellement : le temps de mourir ou de guérir plusieurs fois !
S’il y a lieu, le médecin me fera faire des analyses  (qui n’en sont pas encore) médicales, et la boucle précédente recommence. Après des semaines d’attente, j’obtiens enfin les résultats  (que je ne sais décoder) dont pas grand monde se soucie puisque le médecin allopathe n’est pas un spécialiste, qui lui-même n’est pas un généraliste et ne me connait pas….

A chacun de décider de répondre aux questions fondamentales, pour se changer et changer le monde : Qui suis-je, que fais-je et dans quel monde je veux vivre ?

 

Réponse d’enfant à la question « Pourquoi es-tu content de ce que tu as fait ? »

Ici l’enfant décompose sa  démarche en deux temps  :
1) il a essayé, c’est déjà parfois une étape difficile
2) il a réussi
Ensuite il ajoute « moi-même » qui est  de l’ordre d’une dimension psychologique et spirituelle plus avancées que la simple expression « j’ai essayé et j’ai réussi ».

Pour réussir il faut essayer soi-même, c’est simple.
En revancher pour essayer, il faut y être encouragé ou alors s’encourager soi-même, il faut être persistant si on veut aller à la réussite ou à la victoire.

Sur ce chemin se dressent tant d’obstacles intérieurs et extérieurs que celui qui peut prononcer ou écrire cette phrase fait preuve d’une certaine maturité !

Quelles sont les expressions que j’utilise ?

Pour mes sessions hebdomadaire d’espagnol (je suis trilingue et j’utilise une seule langue au quotidien alors depuis la pandémie j’ai la chance de parler en espagnol par zoom avec un groupe d’une dizaine de personnes.) une dame à proposer que nous révisions les expressions émotives courantes.

Nous y voilà de nouveau avec les émotions !

J’ai eu l’idée (en tant que pédagogue, je ne peux m’en empêcher !) de copier ces expressions sur des cartons pour les mémoriser (recgo en français et verso en espagnol). J’ai eu la confirmation durant la session orale, une fois de plus, que la focalisation humaine sur le négatif est supérieure à celle sur le positif. Les quantités des expressions proposées en attestaient, mais j’ai choisi d’apprendre le plus d’expressions possibles positives et de les privilégier et donc d’en écrire plus sur mes cartes.

Voici la liste des expressions vraiment positives

Celle des expressions que j’appelle les « faux positifs ».
Nous exprimons du positif  mais de  façon négative, comme « Ne t’inquiète pas ! » Alors que la bonne formule serait « soit confiant ».

Celle des expressions négatives

Et vous quelles sont vos expressions favorites ?