Pour se connecter avec soi-même

 

La Nature est belle et forte, elle nous le montre actuellement en ces jours de printemps à venir. Les bourgeons de feuilles apparaissent sur les arbres.

Allons dans la forêt, dans les parcs et jardins et posons-nous. Les oiseaux sont là pour nous permettre une connexion multisensorielle avec la Nature.

 

Recherchez des coins tranquilles, cad, sans personne  d’autre que vous-même. C’est dans le désert que l’Homme se trouve. Et c’est aussi la Nature !

J’ai la joie de pouvoir suivre un cycle d’informations de 7 journées sur les plantes sauvages et médicinales. Avec notre petite loupe dans la poche nous avons débuté les observations de plantes. On s’émerveille ensemble, les uns les autres, suivant nos connaissances et notre sensibilité.
La diversité de la nature nous émerveille et nous rend humble.  Nous respirons profondément .

 

Un bain de Nature et nous sommes en phase avec nos besoins vitaux donc de notre équilibre !

 

 

Remettre de l’humain dans notre quotidien

Si nous voulons échapper à la fin de notre civilisation, je pense que la seule voie (et voix) est celle  de l’humain.

Au-delà des organisations et des systèmes qui montrent vite leurs limites,  leurs faiblesses, leurs injustices et leurs violences, seul l’humain et sa relation sociale matûre peut pérenniser la civilisation.

Pour cela, il faut réfléchir à qui on est, ce qu’on fait, ce qu’on veut faire. Trois questions essentielles que les enfants portent en eux dès leur naissance et qu’ils expriment très tôt par : « d’où je viens, qui suis-je et que vais-faire plus tard ? »

Je rencontre et entends quotidiennement des adultes qui ne sont pas dans cette dynamique et sont donc dans une spirale qui les pénalisent eux aussi.

Se cacher derrière une organisation (ou un système) n’est pas une solution car d’autres l’appliqueront à notre gouverne. La seule solution est  de rompre la boucle et de la transformer en une énergie vertueuse et donc une relation humaine.

Si on ne peut plus parler à des humains (machines et protocoles), si on ne peut plus expliquer la situation (qui n’a pas pu être prévue par la loi) alors nous irons dans le mur mais non pas de façon individuelle : de façon globale.

Aujourd’hui si je suis malade en  France,  je dois prendre rdv grâce à  une application informatique afin de voir un généraliste durant 15 minutes.  Les délais de rdv médicaux sont jusqu’à 6 mois actuellement : le temps de mourir ou de guérir plusieurs fois !
S’il y a lieu, le médecin me fera faire des analyses  (qui n’en sont pas encore) médicales, et la boucle précédente recommence. Après des semaines d’attente, j’obtiens enfin les résultats  (que je ne sais décoder) dont pas grand monde se soucie puisque le médecin allopathe n’est pas un spécialiste, qui lui-même n’est pas un généraliste et ne me connait pas….

A chacun de décider de répondre aux questions fondamentales, pour se changer et changer le monde : Qui suis-je, que fais-je et dans quel monde je veux vivre ?

 

Réponse d’enfant à la question « Pourquoi es-tu content de ce que tu as fait ? »

Ici l’enfant décompose sa  démarche en deux temps  :
1) il a essayé, c’est déjà parfois une étape difficile
2) il a réussi
Ensuite il ajoute « moi-même » qui est  de l’ordre d’une dimension psychologique et spirituelle plus avancées que la simple expression « j’ai essayé et j’ai réussi ».

Pour réussir il faut essayer soi-même, c’est simple.
En revancher pour essayer, il faut y être encouragé ou alors s’encourager soi-même, il faut être persistant si on veut aller à la réussite ou à la victoire.

Sur ce chemin se dressent tant d’obstacles intérieurs et extérieurs que celui qui peut prononcer ou écrire cette phrase fait preuve d’une certaine maturité !

Quelles sont les expressions que j’utilise ?

Pour mes sessions hebdomadaire d’espagnol (je suis trilingue et j’utilise une seule langue au quotidien alors depuis la pandémie j’ai la chance de parler en espagnol par zoom avec un groupe d’une dizaine de personnes.) une dame à proposer que nous révisions les expressions émotives courantes.

Nous y voilà de nouveau avec les émotions !

J’ai eu l’idée (en tant que pédagogue, je ne peux m’en empêcher !) de copier ces expressions sur des cartons pour les mémoriser (recgo en français et verso en espagnol). J’ai eu la confirmation durant la session orale, une fois de plus, que la focalisation humaine sur le négatif est supérieure à celle sur le positif. Les quantités des expressions proposées en attestaient, mais j’ai choisi d’apprendre le plus d’expressions possibles positives et de les privilégier et donc d’en écrire plus sur mes cartes.

Voici la liste des expressions vraiment positives

Celle des expressions que j’appelle les « faux positifs ».
Nous exprimons du positif  mais de  façon négative, comme « Ne t’inquiète pas ! » Alors que la bonne formule serait « soit confiant ».

Celle des expressions négatives

Et vous quelles sont vos expressions favorites ?

Un livre sur le mental pour les tennismen

Je vous conseille la lecture de ce petit livre très sympa.

L’auteur a édité toute une série de livres avec « the inner game of » en début de titre. Je le trouve très intéressant.

Multipliez les lectures et les échanges avec des personnes proches de nos centres d’intérêt, cela fait du bien à notre intelligence et si le sujet  de vos lectures est le mental, il bougera forcément.

Tout ce que ne me tue pas me rend plus fort : FAUX

J’entends souvent cette citation de Nietzsche (semble-t-il)

Tout ce que ne me tue pas me rend plus fort

Elle autorise, selon certains, à souffrir et à faire souffrir; car tant que vous n’en mourrez pas, cela peut continuer !

Tous les philosophes se sont penchés sur la question de l’existence, litanie de malheurs auxquels personne n’échappe.
Et le raccourci-cliché déclenche ces pensées limitantes, que certains essaient de vous mettre dans la tête :

  • on ne meure pas d’une gifle
  • pour gagner faut accepter d’avoir mal
  • même avec une blessure, tu y retournes, t’es un sportif !
  • c’est juste un petit bobo de rien du tout
  • ne fais pas ta gonzesse, encaisse !
  • faut souffrir pour être beau
  • Pour guérir, faut avoir mal
  • je ne sais pas soigner sans que cela fasse un peu mal
  • etc…

Arrêtons-là la longue liste. Celui qui veut faire de sa vie une suite de souffrances, de blessures, de trahisons et de mensonges en a le droit. En revanche, il ne peut l’imposer aux autres.

La performance n’est pas synonyme de blessures (ni physiques ni psychologiques) ni de souffrances. La performance, c’est une suite d’efforts, c’est de la ténacité, du travail sur soi-même, de l’organisation, du contrôle. C’est aussi de la résistance à ces pensées limitantes (voire militantes) qu’on vous rabâche ainsi qu’à toutes ces petites maltraitances insidieuses que beaucoup de personnes et professions s’autorisent à vos dépends !

Le coaching mental accompagne l’individu vers le mieux-être et la performance.

De belles images de fairplay de la part de jeunes sportives

 

Ce matin j’ai ressenti une belle émotion en voyant l’attitude fairplay des jeunes skieuses des JO 2022 de Pékin, dans la discipline de « slopestyle » que j’avoue ne pas connaître avant ces JO.

A peine sa course terminée, la nouvelle médaillée d’or s’est vue rejointe immédiatement par les 2 autres médaillées (qui venaient donc de descendre d’une marche du podium) pour la féliciter.
Elles étaient en liesse et plus tard elles furent rejointes par les autres jeunes femmes qui toutes ensembles ont  improvisé une danse de joie, d’être là rassemblées par un événement sportif de grande envergure et unies dans la même famille que représente leur sport.

Merci à elles pour de belles images après de belles images ! Et vive le sport !

Modèles ou contre-modèles ?

Dernièrement, on a pu assister en direct (ou presque) à deux attitudes opposées, en regardant des joueurs de tennis en tournoi en Australie.

Vous avez un joueur type modèle positif, en la personne de Auger Alliasime, un jeune canadien de 21 ans qui arrive en 8e de finale contre un joueur mieux classé et expérimenté que lui, Medvdev.
Le match est d’une fluidité étonnante et passionnante à suivre. Ce très jeune homme, a une attitude de « performer ». Il est calme, posé, concentré, fair-play, souriant.

Dans ses interviews, il explique qu’il travaille depuis des années (il n’a que 21 ans pourtant) pour arriver à faire ce qu’il a accompli dans ce match !

A l’opposé du spectre, vous avez Kyrgios. Une personne qui se permet tout avec tout le monde et qu’aucune organisation ne stoppe en dépit de ses actes condamnables.  Enragé, il a blessé un enfant en envoyant une balle dans les spectateurs -qu’il méprise ouvertement- !

Si le sport est devenu en très grande partie un spectacle, j’espère qu’il soit celui de joies, de performances, de courage et pas du contraire.

De beaux comportements comme celui d’Auger Aliassime sont  un exemple et un assurance que l’Homme soutien l’Homme, depuis la nuit des temps.

Les bonnes résolutions (de début d’année)

Même avec des objectifs écrits, quantifiés, atteignables, on peut déraper à tout moment.

Par exemple, « je fais une séance de stretching quotidienne » (plutôt que je DOIS faire, verbe devoir dont on abuse à mon avis), n’est pas atteignable vu que l’an passé mon quota était d’une séance tous les 3 jours.
Pour 2022,  mon objectif est de « dépasser ce ratio 2021. »
Comment faire si je veux REUSSIR ? Sachant que ce ratio, selon moi, était déjà très élevé.

Voici des pistes pour améliorer ma performance.

  • J’essaie une organisation un peu différente (quand, où, combien de temps)
  • J’essaie de réduire les séances car elles sont longues et me prennent du temps (et cela m’empêche de les faire dans des laps de temps trop courts)
  • J’invite des personnes à faire un bout de la séance avec moi

L’organisation est alignée, donc au service,  des objectifs.